Publié dans Economie

Infrastructures routières - La RN2 refait peau neuve

Publié le vendredi, 20 août 2021

Soulagement pour les voyageurs, la première Aire de stationnement, de sécurité et de repos (ASSR) vient d’être inaugurée hier par le Président de la République Andry Rajoelina au niveau du PK198 de la RN2. Bon nombre d’usagers se sont plaints depuis quelques semaines déjà du fait que des individus jettent des pierres contre les voitures qui passent à Brickaville ou encore des braqueurs de poids lourds qui sévissent jour et nuit sur cet axe, plus que fréquenté.

Raison pour laquelle, les autorités ont pris l’initiative d’installer cette ASSR à proximité d’une Brigade de gendarmerie. Ainsi, les aires de stationnement, de sécurité et de repos d’Ambalamanakana sur la nationale 7 ainsi que celle inaugurée hier à Sahamamy sur la RN 2 sont déjà opérationnelles. 5 autres ASSR sont en cours de finition à savoir celles d’Ambalakinina- Miandrivazo (RN34), Lambokely (RN8), Andranovelona- Sakay (RN1) et enfin à Kiangara (RN4). Mais les autorités prévoient aussi la construction de 5 autres ASSR à Ranohira (RN7), Ambilobe (RN6), Ifanadiana (RN25), Andaingo (RN44) et Irondro – Manakara (RN12). « Les aires de stationnement sûres et sécurisées de camions sont nécessaires pour s'attaquer aux problèmes croissants de vol de fret, de passagers clandestins à bord de camions et d'attaques contre les conducteurs. Elles veillent également à ce que les chauffeurs de camion bénéficient d'un repos sûr et de qualité », s’enthousiasme un conducteur de poids lourd qui a eu l’occasion de jouir des avantages des nouvelles infrastructures hier.

Dégradation avancée

Par ailleurs, en plus du fait que l’ASSR de Sahamamy soit pleinement opérationnelle, les travaux de réfection sur les portions les plus endommagées de la nationale 2 sont aussi en cours, présentement. En effet, suite à l’état de dégradation avancée de celle-ci, les plaintes des usagers qui pratiquent cette route nationale ne cessent de se multiplier ces derniers temps. « Il nous a fallu 10 heures pour parcourir le trajet Antananarivo-Toamasina, dimanche, au lieu de 6 à 7 heures habituellement. La route est en très mauvais état à partir de Marozevo, juste à 50 km d’Antananarivo. Nous avons pu constater que les camionneurs ont beaucoup plus de difficultés à faire le trajet », déplore un autre transporteur. Ces doléances ont ainsi alerté les autorités qui ont sélectionné quelques entreprises pour réaliser les travaux d’entretien et de réparation du tronçon Brickaville-Toamasina. La première entreprise installée à Brickaville a déjà commencé les travaux depuis le PK 250, le deuxième lot des travaux prévus sur cette route. Quant aux deux autres, leurs matériels viennent d’arriver à Brickaville le 8 août et seront acheminés vers les points d’installation de leur chantier respectif. A rappeler qu’au mois d’avril de cette année, les autorités en charge des infrastructures routières ont déjà procédé à la réception provisoire des travaux réalisés entre les PK6 et 30 ainsi qu’entre les PK68 et 115.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

A bout portant

AutoDiff