Publié dans Economie

Consommation - Le sac de charbon fixé à 23 000 ariary

Publié le jeudi, 19 août 2021


Le Groupement des opérateurs forestiers de Moramanga (GOFM) prend les choses en main. Face à la hausse exorbitante du prix du charbon de bois sur le marché mais surtout pour préserver les consommateurs, les opérateurs et la société Fanalamanga ont revu ensemble leurs calculs. L’objectif étant de faire baisser le prix du sac de charbon. « Nous avons décidé de revoir les prix en nous basant sur les dépenses nécessaires à la production de charbon à base de pin. Après cette révision, le prix du sac de charbon auprès des grossistes ne devrait alors pas dépasser les 20 000 ariary. Et auprès des détaillants, ce prix serait fixé à 23 000 ariary », a soutenu le groupement dans une communication officielle. Outre la révision des calculs, le groupement veillera en parallèle à augmenter sa production afin de pallier la demande des consommateurs et éviter ainsi une éventuelle hausse des prix, et ce même si les ressources forestières exploitées par Fanalamanga commencent à diminuer à vue d’œil.
Pour que ses prix s’appliquent au mieux, le GOFM a de ce fait mis en garde tous ses revendeurs. « Si des grossistes ou des détaillants refusent de vendre à ces prix, nous nous verrons obligés de mettre en place un marché dédié à la vente du charbon que nous produisons. Nous voulons à tout prix préserver chaque ménage qui utilise encore le charbon de bois comme principale source d’énergie », a tenu à préciser le groupement. D’autre part, le GOFM avertit également tout individu essayant de vendre au-dessus de ce prix qu’« il sera considéré comme un opportuniste qui applique une hausse de prix injustifiée ».
Pour rappel, devenu presque prohibitif, le prix du charbon de bois a doublé en quelques mois,  passant de 15 000 ariary le sac de 50 kilos à presque 30 000 ariary sur les étals de la Capitale. « Nous consommons environ 2 000 ariary en charbon de bois pour la totalité des cuissons au quotidien. Ce qui nous fait environ 60 000 ariary à déduire sur le budget mensuel. Cela équivaut déjà aux frais de scolarité de l’un de nos enfants », a déploré une mère de famille, habitant dans le District d’Atsimondrano. En tout cas, avec cette initiative, la situation devrait s’atténuer dans les prochains jours.
Rova Randria

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff