Publié dans Economie

Trésor public - Concertation entre le ministère et les forces vives

Publié le lundi, 30 août 2021

Ouverture. Les vagues provoquées par la suspension de l'ancien directeur général du Trésor public continuent de se faire ressentir au sein de cette institution. Hier, l'ensemble des forces vives représentatives de tous les employés de cet établissement public a été reçu par la ministre de l'Economie et des Finances (MEF), Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison.

Des grandes figures du Trésor ont ainsi constitué cette délégation, à l'instar des anciens directeurs généraux comme Vonintsalama Sehenosoa Andriambololona ou encore Orlando Robimanana. Ces anciens responsables se sont ainsi concertés avec la première responsable du MEF afin de trouver un consensus dans l'objectif de redresser le Trésor public dans les meilleurs délais. Pour rappel, la semaine dernière, lors de la cérémonie de signature de la collaboration avec les représentants des établissements de monnaie électronique, les autorités ont évoqué l'existence d'une « grande corruption » au sein du Trésor public, et qui « fait beaucoup de bruits ». A cet effet, la raison de la suspension de la Direction générale du trésor en Conseil des ministres s'explique surtout par le nombre conséquent

de plaintes et de remarques recueillis, tant du côté des usagers de ce service que du côté des autorités, d'après cette responsable. Des plaintes, aussi bien concernant la qualité des services que portant sur les corruptions au niveau de l'établissement. « L'assainissement était inévitable mais c'est aussi l'occasion de prendre un nouveau départ et de remettre à plat les services du Trésor public », a expliqué la ministre, à Anosy.

Réformes

Sur fond de droiture et d'intégrité, la nouvelle ministre compte alors redorer le blason du Trésor public pour faire oublier l'image de « grande corruption » qui colle sur l'enseigne. Selon les publications officielles du MEF, les réformes sur les textes de loi régissant le trésor public ont été abordées lors de cette réunion qui s'est tenue hier entre les anciens dignitaires et la nouvelle ministre de l'Economie. D'ailleurs, ces réformes ont déjà été annoncées par cette dernière lors de sa prise de poste, notamment sur les failles de cette administration qu'elle a constatées du temps où elle en a été la secrétaire générale. A ne citer que la lourdeur ou encore l'incohérence des procédures qui induisent souvent les agents du ministère en erreur dans la réalisation de leurs missions.

« Pour illustration, nous avons deux départements qui sont régis par deux textes de loi différents. D'un côté, les lois qui régissent les marchés publics ne conviennent pas au département du Trésor public et vice versa. Rien que sur ce plan, l'incohérence est flagrante et nous devons y remédier en révisant certains points du côté de la législation », explique la ministre. Dans ce même volet, à la responsable de déplorer que certaines lois régissant son département sont depuis longtemps obsolètes, à l'image de celle qui dicte la gestion des finances publiques et sur laquelle aucune réforme n'a été portée depuis le mois de septembre de l'année 1962.

Hary Rakoto

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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