Publié dans Economie

Relance du tourisme à Madagascar - Mise en conformité de 6 000 travailleurs

Publié le mardi, 31 août 2021


La pandémie de coronavirus a modifié un bon nombre de choses dans le quotidien des opérateurs économiques, dont ceux du secteur touristique. Aujourd’hui, pour des raisons de santé, les clients sont donc plus méticuleux en matière de normes et de mesures sanitaires. C’est pourquoi, dans ce contexte et en marge de la gestion de la crise et la préparation de la relance post-Covid du secteur touristique, le ministère de tutelle a développé un programme de mise en conformité des opérateurs de l’ensemble de la chaîne touristique aux protocoles sanitaires Covid-19 afin de mettre en confiance les clients, tant nationaux qu’internationaux. « En collaboration avec l’Office national du tourisme de Madagascar et la Confédération du tourisme de Madagascar, nous avons élaboré les protocoles sanitaires Covid-19 en 2020 et réalisé les premières sessions dans plusieurs Régions. Dans cet objectif de conformité des opérateurs aux mesures sanitaires, 117 opérateurs touristiques dont des hôteliers, des restaurateurs, des agents de voyages et des tours opérateurs, ainsi que des guides touristiques, ont été formés aux protocoles pré-établis entre février et juin dernier par le ministère. Ces derniers auront ensuite pour rôle de former à leur tour plus de 6 000 travailleurs du secteur dans différentes villes et Régions telles qu’Analamanga, Sainte-Marie, Nosy Be, Antsiranana, Atsimo-Andrefana  et Anôsy », explique un responsable au niveau du ministère.
Dans ce sens, les sessions de formation des travailleurs touristiques aux protocoles Covid-19 ont débuté la semaine dernière avec le lancement à Nosy Be le 23 août et à Antsiranana le 26 août. Pour la Région d’Analamanga, le lancement officiel s’est tenu avant-hier, avec l’objectif de former au moins 2 500 employés issus de la filière. Si les opérateurs demandent l’ouverture des frontières, cette mise en conformité des travailleurs est un passage obligatoire.
Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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