Publié dans Economie

Réouverture des frontières - Une lueur d’espoir s’ouvre aux opérateurs

Publié le mardi, 07 septembre 2021

Au taquet. Après la déclaration des autorités concernant la possibilité de la réouverture des frontières de Madagascar aux voyageurs internationaux, une réunion préliminaire entre les principaux ministères concernés s’est tenue hier à Anosy dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Ainsi, les premiers responsables au sein de différents ministères, notamment du Tourisme, des Transports, de la Santé publique, du Commerce ainsi que celui des Affaires étrangères se sont concertés sur les dispositions à prendre en rapport avec cette mesure de reprise.

En effet, le Président de la République a avancé une éventualité de réouverture pour le mois d’octobre lors de la deuxième journée de la Rencontre des entrepreneurs francophones qui s’est tenue à Paris. Il a toutefois précisé que cela dépendra de l’évolution de la situation sanitaire dans les autres pays. Des restrictions pour ceux encore touchés par la vague épidémiologique pourraient être encore instaurées. Une annonce qui devient synonyme d’une lueur d’espoir pour les opérateurs économiques dont les activités ont été davantage mises à mal à cause de ces restrictions sur les frontières. D’ailleurs, récemment, les opérateurs français dans le domaine touristique et du transport aérien s’inquiétaient du maintien de la fermeture des frontières de Madagascar. Et récemment, ces derniers ont expliqué que si on veut atteindre ensemble l’objectif fixé de 500 000 touristes en 2023, il faudrait s’atteler dès maintenant dans la reprise des vols internationaux.

Stratégique

Dans ce contexte, la stratégie qui est en train d’être discutée entre les autorités et le secteur privé vise vraiment à identifier toutes les mesures d’accompagnement, y compris une reprise progressive des vols et le traitement des passagers à l’arrivée et durant leur séjour pour pouvoir sécuriser au mieux la population. Selon les opérateurs touristiques, « Madagascar figure parmi les 10 derniers pays au monde à rester encore fermés. Il est temps de rouvrir pour ne pas cumuler encore plus de retard et appauvrir notre économie. Freiner la pandémie, ce n’est pas juste une question de fermer les frontières. C’est aussi une question d’appliquer les gestes barrières, de ne pas encourager des regroupements massifs, d’appliquer des mesures d’hygiène et surtout de répandre la vaccination pour atteindre cette immunité collective. Mais le fait de ne pas autoriser que les touristes soient en contact avec la population, c’est tout simplement remettre en cause l’idée de l’expérience du voyage ». Ainsi, les procédures de contrôle des voyageurs doivent être renforcées, au départ comme à l’arrivée. Les autorités doivent être particulièrement strictes concernant le confinement obligatoire pour mieux évaluer la santé du voyageur mais aussi pour éviter qu’il ne contamine d’autres personnes si par malheur il porte le virus. Un contrôle plus soutenu permettrait de mieux protéger tout le monde. Les tests virologiques doivent également être toujours maintenus.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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