Publié dans Economie

Foire internationale de Madagascar - Plus de 150 exposants à découvrir

Publié le mercredi, 15 septembre 2021

Place au redémarrage économique. La 15ème édition de la Foire internationale de Madagascar ouvrira ses portes aujourd’hui, au parc des expositions Forello, à Tanjombato. Le monde de l’événementiel a particulièrement souffert de la crise sanitaire. Pour Première Ligne, organisateur de l’événement, cette reprise d’activité marque un grand tournant pour cette année 2021, après plus de huit mois au point mort.

Au fil des derniers mois, l’agence a multiplié les idées pour maintenir ses événements en mode virtuel. Et elle a bien réussi. Cependant, rien ne vaut le présentiel. C’est pourquoi, 150 exposants sont à découvrir à partir de ce jour jusqu’à dimanche prochain, à Tanjombato. « 73% de ces exposants, tous secteurs confondus, participent pour la première fois à la FIM. Cette affluence témoigne de la volonté du secteur privé à apporter sa contribution dans la relance de l’économie du pays. Le plateau de participants à cet événement, résolument institutionnalisé dans le paysage événementiel de Madagascar et de la région indianocéanique, s’est fortement et solidairement mobilisé pour proposer une vitrine économique à la hauteur des ambitions de Madagascar.», souligne Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de la FIM, dans une communication, en marge de cette ouverture officielle.  

Même si tous les secteurs d’activité y seront représentés, cette édition s’axera un peu plus sur la transition énergétique et les énergies vertes. Première Ligne collabore en effet avec le ministère de l’Environnement et du Développement pour l’organisation d’un symposium des énergies alternatives en parallèle avec la FIM. « Cette ultime édition de la FIM va non seulement faire valoir une interaction Go Green dans le monde de l’entreprise à Madagascar, mais sera également l’occasion de mobiliser les compétences en matière d’industrie, d’énergie et de logistique, une filière essentielle pour le bon fonctionnement de la vie commerciale », rajoute le responsable. «A l’heure où la fabrication du charbon ou du bois de chauffe menace nos ressources forestières, il est plus que primordial de trouver des énergies alternatives pour dissuader les 90% des consommateurs à ne plus utiliser le charbon. Ce sera une occasion pour donner un coup de pouce à ces entrepreneurs proposant des solutions énergétiques durables », renchérit Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.

Pour bien actionner le redémarrage économique, la FIM ne se limitera pas aux ventes-expositions. Elle favorisera aussi les échanges entre les différents acteurs afin de trouver des solutions concrètes nécessaires à la reprise des activités économiques dans la Grande île.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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