Publié dans Economie

Société d’Etat - La SIRAMA sécurise son patrimoine

Publié le mardi, 21 septembre 2021

Protection sociale et foncière. C’est dans cette optique qu’une équipe de la SIRAMA SA dirigée par le directeur général, le Général de brigade Mamy Emile Ramananarivo, effectue présentement une descente sur terrain dans la localité d’Ambilobe où la société d’Etat possède d’importantes propriétés foncières d’envergure. Cette descente sur le site d’exploitation se focalise sur l’inventaire des biens de la société.

Une démarche qui entre dans la politique de préservation et de gestion du patrimoine de cette société, selon les explications des membres de l’équipe. « Il importe d’apporter des éclaircissements sur les propriétés foncières de la SIRAMA. Les audits en cours au sein de cette dernière auront un impact sur les propriétés domaniales de la société et sur le plan de sa gestion globale. Ceux-ci serviront à définir les priorités de la Direction générale et du Conseil d’administration en vue des décisions et stratégies à adopter pour le redressement de la société, notamment sur la sécurisation de ses propriétés ainsi que celle des employés », explique le directeur général. Parmi ces nouvelles stratégies, la priorité est ainsi donnée à la sécurisation sociale, en envisageant de mettre en place des activités génératrices de revenus pour les employés travaillant sur les propriétés domaniales de la société. Cependant, avant de concrétiser cette initiative, la SIRAMA devra tout d’abord sécuriser ses propriétés foncières, à l’image des visées de cette descente à Ambilobe.

Redressement 

« A la base, rien que sur l’île de Nosy Be, la SIRAMA est propriétaire de plus de six mille hectares de terrain. Cependant, il n’en reste plus que deux mille hectares aujourd’hui. Le reste ayant été cédé par les précédents dirigeants. D’où l’importance de l’audit foncier que nous entreprenons présentement », rajoute le Général de brigade Mamy Emile Ramananarivo. Effectivement, depuis des années, l’Etat a prôné la relance de l’usine par l’intermédiaire du ministère de l’Industrie, mais cela est resté à chaque fois au stade de promesse. La reprise du travail par les employés frappés du chômage forcé relevait, de ce fait, d’une navigation à vue. La SIRAMA entend rétablir la situation en utilisant ses propres moyens, notamment en initiant des projets infrastructurels, à l’image de l’électrification de l’usine de Maromamy ainsi que toute la localité environnante. D’ailleurs, la société est actuellement en pleine phase de restructuration. A cet effet, un plan de redressement est déjà mis en œuvre, et trois points essentiels seront à mettre en exergue dont l’amélioration de la gestion des ressources humaines, le contrôle de la gestion financière et l’investissement, tout cela malgré une politique d’autérité qui reste à observer. D’après le DG, la bonne gouvernance, la transparence et l’amélioration de la gestion seront les défis à relever.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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