Publié dans Economie

Energie - Le ministre exacerbé par les problèmes de factures de la JIRAMA

Publié le dimanche, 26 septembre 2021



Une mauvaise qualité de service. Un point que le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Heriniaina Ramaroson, n’a pas manqué de soulever lors de sa rencontre avec la représentante du bureau permanent de la Banque mondiale à Madagascar, Marie Chantal Uwanyiligira, vendredi dernier, concernant la situation actuelle de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA). Après près d’un mois de prise de poste, Andry Ramaroson a déjà une idée fixe des principaux problèmes de la société nationale d’eau et d’électricité à l’heure actuelle. « Je suis loin d’être satisfait par les résultats de la JIRAMA. Tout comme les abonnés, j’ai pu observer que tous les voyants sont aujourd’hui au rouge, et non au vert, pour la compagnie. Les problèmes de factures sont particulièrement nombreux, entre la hausse du montant à payer, ou encore les fautes dans les factures. Les dettes ne cessent également de s’accumuler, sans oublier le retour des délestages. Des choses inacceptables », a-t-il soutenu. En effet, les plaintes sur le sujet fusent actuellement. Plusieurs abonnés de la JIRAMA en sont victimes. « En temps normal, notre facture d’électricité tourne toujours autour de 100 000 à 120 000 ariary tous les mois. Pourtant le mois dernier, elle a atteint les 250 000 ariary. La JIRAMA, dans ses campagnes de communication, encourage à faire des réclamations en agence en cas de problème. Mais en réalité, il n’y a rien de cela. Du moins dans l’agence où je suis allée, le responsable a répondu clairement qu’il ne pouvait rien changer, et que c’est notre facture du mois. Je n’avais vraiment pas compris donc je suis repartie dépitée », témoigne une mère de famille, habitant du côté de Tsimbazaza. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Face à cela, le ministre se pose des questions si c’est la stratégie mise en place qui n’est pas adaptée ou si c’est le plan d’action choisi qui a amené vers le mauvais chemin. Toutefois, le Program for Result a été mis en place pour améliorer la performance de la JIRAMA. « Nous allons veiller à l’application de ce programme parce que nous savons que chaque résultat aboutit sur une rentrée d’argent supplémentaire, et permettra de diminuer les aides budgétaires pour la JIRAMA », rajoute Andry Ramaroson. D’autre part, la continuité des projets Pagose et Lead a été approuvée par la Banque mondiale. Ces programmes seront adaptés au fur et à mesure pour correspondre aux besoins et à la politique de l’Etat, en vue du redressement de la JIRAMA.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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