Publié dans Economie

Lutte contre les feux de brousse - Les pâturages communautaires en renfort

Publié le mercredi, 29 septembre 2021

A Madagascar, plusieurs causes sont imputables aux feux de brousse, principale origine de la déforestation dans le pays. La création de pâturage en fait partie. En effet, les éleveurs de bœufs brûlent des parcelles afin d’avoir de l’herbe fraîche pour leurs troupeaux. Même considérée comme étant archaïque, cette pratique reste encore monnaie courante dans les principales régions où la filière bovine est une activité essentielle.

Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage travaille de près avec les communautés d’éleveurs pour trouver des solutions adaptées aux besoins de chacun. « Il ne suffit pas d’interdire les éleveurs de pratiquer les feux de brousse. Au fil des années, nous avons pu constater que cette démarche ne fonctionne pas du tout. C’est pourquoi nous nous attelons dans la recherche de solutions alternatives telles que la mise en place de pâturages communautaires. Gérés par les communautés, ces pâturages fourniront une alimentation de qualité aux zébus. Ils généreront également du travail pour la population locale, vu qu’elle se chargera de la plantation des semences fourragères et de leur entretien », explique le Docteur Raymond, vice-ministre en charge de l’Elevage auprès du ministère. Plusieurs régions sont encore en phase d’identification pour l’installation de ces pâturages. Toutefois, la Région du Menabe figure déjà parmi les zones sélectionnées. Outre l’identification des semences à utiliser, le ministère étudie également de près la faisabilité de ce projet, mais surtout de son impact sur la communauté, sans oublier l’environnement.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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