Publié dans Economie

Institution financière - La Caisse d’Epargne sort de sa zone de confort

Publié le lundi, 04 octobre 2021


Au-delà du simple livret d’épargne, la Caisse d’Epargne de Madagascar vient d’ouvrir son énième agence à Ambatolampy, hier, avec une panoplie de nouvelles offres que l’institution financière propose aux usagers de la localité ainsi que sur l’ensemble du territoire national. En effet, reconnue pour la promotion de l’épargne individuelle et l’éducation à l’épargne, la plus ancienne institution financière de Madagascar se projette dans de nouvelles activités financières et ambitionne de conquérir des parts de marché dans le crédit en particulier et la microfinance en général. « Le contexte de relance économique qui prévaut dans le secteur financier avec cette reprise progressive des activités économiques après la crise sanitaire mondiale permettra à la Caisse d’Epargne de Madagascar de devenir un opérateur dans ce domaine et se lancer dans le financement des projets. Pour le moment, un peu moins de deux millions de comptes épargnes sont ouverts dans la trentaine d’agences réparties dans une quinzaine de région du pays », explique Serge Razafindrakoto, directeur général par intérim de l’institution financière. L’institution appartient 100% à l’Etat malagasy avec un capital de 5,5 milliards d’ariary. Avec un peu plus d’un million cent mille membres, la Caisse d’épargne de Madagascar a été en mesure de financer de nombreux projets en détenant entre autres un compte de dépôt au Trésor.
Potentialité financière
A Ambatolampy ils sont près de 3000 épargnants et l’agence enregistre près de 1.350.000 ariary de crédit en cours. Autant dire que la potentialité financière de la localité est non négligeable dans la mesure où Ambatolampy recense un des plus hauts taux d’entrepreneur et d’opérateur au mètre carré. La capacité d’épargne d’un pays est fondamentale pour son économie. Malheureusement, l’épargne ne représente que 11,9 % du PIB de Madagascar. Les comptes livret-épargne, les comptes spéciaux d’épargne, le service de transfert d’argent ou encore le compte spécial retraite, proposés actuellement, ne sont pas ainsi suffisants pour affronter le rude marché du secteur financier même si le service de transfert de devises avec Western Union a fait ses preuves des années auparavant. Ainsi l’institution financière est indiquée ne plus gagner des marchés avec un faible taux d’intérêt de 3% pour les épargnes entre autres et ne pas avoir proposé l’octroi de crédit. Raison pour laquelle La Caisse d’Epargne de Madagascar s’est élargie dans la microfinance. « La Caisse d’Epargne de Madagascar est la plus ancienne institution financière à Madagascar. Elle met des produits d’épargne à la disposition de tous les citoyens malagasy. Sa mission étant à vocation sociale et communautaire, ses produits sont à la portée de toutes les catégories sociales d’où notre politique d’ouverture à ces services de crédit », rajoute le directeur général par intérim.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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