Publié dans Economie

Banque africaine de développement - A la recherche de 300 entreprises à soutenir

Publié le mardi, 26 octobre 2021


1,4 million de dollars à dispatcher, soit environ 5,4 milliards d’ariary. Dans le cadre du projet «Business Linkage Programme», la Banque africaine de développement (BAD) accordera ce financement afin de soutenir la croissance des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à Madagascar, et ce jusqu’en 2023.  L’appel à candidature des entreprises, souhaitant bénéficier de financement, a donc été officiellement lancé hier. En tout, le projet entend soutenir 300 entreprises réparties dans les quatre coins du pays et dirigées majoritairement par des jeunes et des femmes. D’après le responsable du projet, «toutes les entreprises, tous secteurs d’activités confondus, peuvent participer tant qu’elles correspondent aux critères déjà en place». Pour pouvoir bénéficier du programme, l’entreprise doit donc avoir existé depuis plus de deux ans, avec des employés entre cinq et 100, et un chiffre d’affaires d’au moins 40 millions d’ariary.
Outre le financement, ce soutien se traduira également par l’initiation à l’entrepreneuriat pour les dirigeants mais aussi la mise en relation des MPME avec des grandes entreprises, de futurs clients. «Le «Business Linkage Programme» est une plateforme numérique reliant les grandes entreprises aux MPME. Dans ce sens, les grandes entreprises y répertorieront leurs besoins en matière d’achats et d’externalisation qui seront ensuite accessibles aux MPME formées. Cela améliorera notamment l’accès des fournisseurs aux opportunités commerciales, tout en instaurant une confiance dans la chaîne d’approvisionnement» explique la BAD.
Le comité qui choisira les entreprises bénéficiaires sera ainsi composé par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, celui de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que les Chambres de commerce et d’industrie, sans oublier les groupements d’entreprises comme le SIM (Syndicat des industries de Madagascar) ou encore le GFEM (Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar).
Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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