Publié dans Economie

Filière bovine - La race locale à améliorer impérativement

Publié le lundi, 25 octobre 2021

Prohibitive ou presque, avec un prix qui varie autour de 14 000 ariary le kilo, la viande de bœuf n'est plus accessible à la majorité des consommateurs. La viande de zébu est devenue un luxe qui deviendra sous peu une rareté si la filière ne s'améliore pas. En effet, si autrefois, le cheptel bovin de Madagascar se comptait pour le triple de la population au début de la période post-coloniale, depuis la filière n'a cessé de régresser, faute d'alimentation et de soins vétérinaires adéquats. Plus de consommateurs, donc, mais de moins en moins de produits.

C'est, en partie, l'une des explications de la hausse incessante du prix de la viande bovine sur le marché local. Raison pour laquelle l'insémination artificielle pour l'amélioration de la race bovine malagasy a été lancée officiellement par le vice-ministre en charge de l'Elevage dans le Fokontany de Zatobe, Commune de Marotampona, District de Tsiroanomandidy, Région de Bongolava. L'insémination artificielle utilisant la race de qualité « Limousine » vient en réponse à la régression du poids du zébu malagasy qui ne pèse en moyenne que 200 à 250 kg présentement. Ainsi, cette technique de reproduction assistée  permettra d'augmenter le gabarit de la descendance de 450 à 500 kg, d'obtenir un gain de capital et un surplus de revenus pour les producteurs et éleveurs, mais aussi une meilleure qualité de viande pour les consommateurs.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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