Publié dans Economie

Formations - Les hôteliers se préparent à la reprise

Publié le mercredi, 10 novembre 2021

Les faiblesses et fragilités révélées par la crise doivent être rapidement traitées et la relance de l’activité est l’opportunité pour les entreprises de conduire des changements stratégiques et tactiques à inscrire dans la durée. C’est dans ce contexte que les opérateurs du secteur hôteliers se voient offrir des formations gratuites portant sur la « Gestion de la reprise des activités » par l’établissement ESCM Business School. La réouverture des frontières, après près de deux ans de blackout causés par la crise sanitaire, est un réel challenge pour les opérateurs du tourisme à Madagascar.

Les touristes internationaux sont de retour, et l’enjeu central est de les accueillir dans les meilleures conditions. L'ESCM Business School, consciente de l'importance vitale du tourisme pour l'économie nationale, aspire à effectuer, avec ses formateurs, un acte citoyen de solidarité à destination des acteurs de ce secteur. C'est la raison pour laquelle elle offre aux membres de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), groupement leader des hôteliers et restaurateurs et interlocuteur officiel des Autorités pour la branche hôtellerie-restauration, cette formation totalement gratuite portant sur la « Gestion de la reprise des activités ». La formation en présentiel se déroulera en six sessions d'une demi-journée, les 10, 11, 17, 18, 24 et 25 novembre 2021, au campus de l'ESCM Business School Antananarivo, immeuble Le Colisée Ampasanimalo. Elle pourra également être suivie en distanciel afin de permettre aux apprenants des quatre coins de l’île d’en bénéficier, car les enjeux touristiques se trouvent aussi et surtout en province. Les thèmes à aborder au cours de la formation sont, entre autres, identification et prévention des risques psychosociaux ; bien-être au travail ; remobilisation des équipes ; pilotage du changement ; retrouver la motivation ; redynamiser vos offres ; faire revenir le client dans l’établissement. Pour rappel, ce n’est pas la première formation dont bénéficie les hôteliers qui ont été parmi les plus durement touchés par la crise. A l’instar des femmes de chambre, commis de cuisine et serveurs-barmen dans le cadre de la première vague de formation du programme ‘‘Miatrika Covid’’. Ces professionnels ont bénéficié d’un renforcement de capacité avec le soutien de formateurs issus d’un grand centre de formation du tourisme de la Capitale. Le programme ‘‘Miatrika Covid’’ pour la zone Grand Tanà prévoit 250 formations à destination de 5000 travailleurs du secteur tourisme. Outre les métiers de base, ces formations porteront également sur les langues, l’informatique de base ou encore l’entrepreneuriat. Elles sont principalement destinées aux employés directs des entreprises du secteur tourisme, déflatés ou non, aux prestataires individuels, ou encore aux organisations professionnelles.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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