Nous avons bien étudié la question avant de décider de permettre la reprise des vols commerciaux, surtout pour éviter de refermer les frontières quelques mois seulement après sa réouverture. D'autre part, nous avons mis en place des mesures pour limiter au maximum tout risque d'une nouvelle vague de contamination dans le pays. La limitation des vols figure parmi ces mesures, sans oublier le maintien des tests PCR obligatoires au départ du pays d'origine mais aussi à l'arrivée à Madagascar et le confinement obligatoire, et ce même si les voyageurs sont déjà vaccinés ou qu'ils ont un pass sanitaire », soutient-il. En effet, à l'heure actuelle, les vols opérés par les compagnies aériennes sont encore limités à deux fréquences par semaine autant au niveau régional avec Air Mauritius et Air Austral, mais aussi au niveau européen opéré par Air France et Air Madagascar. La limitation de ces vols facilite notamment leur gestion et une meilleure application du protocole sanitaire en vigueur dans l'île Rouge.
Même si l'Europe est redevenu le nouveau épicentre de la pandémie, les autorités locales ne prévoient pour le moment aucun changement concernant les vols. Toutefois, elles seront strictes concernant l'application du protocole sanitaire et le respect du confinement obligatoire. De plus, le terminal d'Ivato a déjà été réaménagé pour assurer un meilleur accueil des voyageurs et éviter tout risque.
« Ces renforcements à la fois qualitatifs et quantitatifs consistent à informatiser le traitement du paiement des frais du test PCR, à augmenter le nombre des box pour le paiement des frais du test PCR ainsi que pour la réalisation de ces tests. D'autres mesures seront adoptées au fur et à mesure, toujours dans l'optique d'améliorer la chaîne de traitement des passagers » a détaillé le ministre lors d'une descente à l'aéroport international d'Antananarivo, avant-hier. Ainsi, aucune restriction de voyage n'est encore à l'ordre du jour, aucune liste rouge des pays interdits d'entrée dans le pays. « Nous effectuons une veille quotidienne concernant la situation sanitaire mondiale. Et nous établissons nos restrictions en fonction des classifications faites des pays au niveau mondial, si tel ou tel pays se retrouve dans la liste rouge, verte ou orange » conclut le ministre.
Rova Randria