Publié dans Economie

Gestion du cheptel bovin - Des enclos communs installés dans tout Madagascar

Publié le vendredi, 10 décembre 2021

Les questions d’insécurité et les problèmes fonciers figurent encore parmi les principaux freins au développement de la filière bovine à Madagascar. Des actions ont déjà été lancées par les autorités pour lutter contre le vol de zébus. « Et ces actions ont porté leurs fruits. En se basant sur les statistiques de la Gendarmerie, nous pouvons en effet observer une baisse de ces vols au cours des deux dernières années. De 2018 à 2021, le nombre de zébus volés est passé de 33 216 à 21 870. Les cas recensés ont en effet été réduits de moitié, allant de 2 252 à seulement 1 465.

Ces résultats témoignent de la volonté de l’Etat à lutter contre l’insécurité pour permettre aux éleveurs de mieux développer leurs activités », a soutenu Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, hier, au Centre de conférence international (CCI), Ivato, et cela en marge du Colloque national sur le développement de l’élevage. Toutefois, le Chef de l’Etat reste convaincu que ces efforts ne sont pas encore suffisants pour que la filière bovine puisse s’épanouir. « En plus des luttes contre les vols de zébus, nous allons également mettre des enclos communs, bien sécurisés et munis de matériels adéquats dans les zones comme Ihorombe ou encore Sofia pour permettre aux éleveurs d’y entreposer leur bétail. Cela va résoudre les problèmes fonciers. Nous mettrons aussi un cadre légal et juridique pour mieux protéger les éleveurs.  Il s’agit d’éviter une situation comme quoi en cas de vol de zébus, ce sont eux qui se font emprisonner », rajoute le Chef de l’Etat. 

Le secteur de l’élevage occupe une place importante dans l’économie du pays sachant que 80 % des Malagasy travaillent dans ce secteur. De plus, son développement constitue un pas de plus vers l’autosuffisance alimentaire de la Grande île. Dans ce sens, l’Etat soutiendra la filière bovine, mais aussi toutes les filières constituant le secteur de l’élevage. « Nous sommes là pour écouter, soutenir et collaborer avec tous les éleveurs du pays. Dans ce sens, nous réunirons tous les acteurs voulant opérer dans l’élevage semi-industriel. Ainsi, l’accès aux intrants, matières premières, mais aussi aux matériels seront alors facilité », rétorque l’occupant d’Iavoloha. 

Dans cette volonté d’appuyer les éleveurs, une nouvelle vague d’importation de vaches laitières et de petits ruminants est déjà prévue pour le mois de février 2022 en vue d’améliorer la race des bêtes élevées dans le pays. Diverses actions s’ensuivront également dans ce sens pour développer le secteur de l’élevage à Madagascar. 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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