Publié dans Economie

Concours - 10.000 euros pour la meilleure entrepreneure africaine

Publié le mercredi, 11 mai 2022

Les appels à candidatures pour la sixième édition du concours « Women in Africa » sont à présent ouverts. Lancée par l’initiative Women in Africa, cette campagne est dirigée par  la Nigériane Hafsat Abiola. Les entrepreneures africaines ont l’opportunité de candidater au programme WIA 54 qui promeut l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Pour cette édition, la gagnante du prix Gold Award recevra un financement de 10 000 € pour la réalisation de ses projets.

Pendant un mois, toutes les femmes africaines qui disputent l’avenir du continent sont invitées à présenter leurs entreprises et leurs ambitions panafricaines à l’Initiative, par le biais du site officielle du concours. 540 entrepreneures finalistes seront présélectionnées sur dossier dans 54 pays d’Afrique par WIA, suite à la réception des candidatures. Chaque candidature soumise sera examinée selon des critères précis tels que le taux d’impact social, l’innovation, la scalabilité du business model, le potentiel de croissance et la capacité d’exécution des équipes. Les 540 start-ups finalistes bénéficieront d’un rayonnement, sur le continent et à l’international, d’un networking conséquent auprès des leaders et investisseurs et d’un bootcamp de formation. Les meilleures candidates à l’issue de la phase de mentorat de la formation au pitch participeront à la phase de pitch qui leur donnera accès à des investisseurs et à du « seed capital » (juin 2023). 54 lauréates bénéficieront de la possibilité d’intégrer un MBA de notre partenaire Honoris United Universities. 54 lauréates bénéficieront en plus d’une mise en avant communication d’une valeur de 5000€ sur les réseaux sociaux WIA. 8 Révélations bénéficieront d’une mise en avant communication d’une valeur de 8000€ en plus évidemment du prix de la Gold Award. Selon les responsables du concours, le monde entrepreneurial est devenu un champ occupé en majorité par les femmes soit 25,9% en Afrique subsaharienne. Ce qui signifie qu’une femme sur quatre lance ou gère une entreprise. Elles continuent de réinvestir jusqu’à 90% de leurs revenus dans l’éducation, la santé et l’alimentation de leur famille et de leur communauté, contre 40% pour les hommes. Ainsi d’aucuns pensent que les femmes constituent le moteur de lance pour la transformation durable de la société quand elles investissent et gèrent au bénéfice de la société. Le dépôt de candidatures sera clôturé à la fin de ce mois. Pour les critères d’éligibilité, il faut que ce soit une entreprise créée ou dirigée par une femme africaine. Les candidates ont la possibilité de postuler dans divers secteurs tels que l’agriculture et l’Agritech, l’alimentaire et le Foodtech, l’éducation, la Fintech, le climat et le développement durable, les industries de la beauté, les industries créatives ou encore la santé et le healthtech.

Hary Rakoto

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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