Publié dans Economie

Financement - Enième déblocage de fonds de la BAD pour Madagascar

Publié le mardi, 24 mai 2022



5.719.000 dollars en tout. C’est le montant du financement accordé par la Banque africaine de développement pour Madagascar, en marge de la 57ème assemblée annuelle du groupe de la BAD qui se tient présentement à Accra au Ghana. Ce énième financement de la BAD se répartit sur trois accords que Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances a signés avec les représentants de la Banque africaine. Notamment, la signature d’un accord de prêt d’une valeur de 1.850.000 UC, soit environ 2.479.000 USD, pour le financement de l’étude de faisabilité du projet intitulé « Pôle de développement agricole de la rive droite du delta de Bas Mangoky ». Un projet qui entre dans le cadre du programme de développement intégré du Grand Sud de Madagascar et dont l’objectif est l’augmentation de la production agricole à travers l’aménagement de 29.000 ha de terrain, le développement des infrastructures d’irrigation, de stockage et de
conditionnement collectif et le renforcement des organisations des producteurs. La réalisation de ce projet renforcera la complémentarité des différents projets agricoles et routiers qui permettra à la population du Sud-ouest de l’île à tirer profit de son potentiel économique. Le deuxième accord correspond à la signature du programme de financement des risques et catastrophes en Afrique, (ADRiFi) pour la promotion de la résilience et la réponse aux chocs climatiques à Madagascar en améliorant la gestion des risques de catastrophes naturelles et l’adaptation au changement climatique. Il s’agit d’un financement additionnel octroyé à Madagascar par la BAD d’un montant de 1.900.000 USD, et ce à titre de don. Le programme appuiera l’Etat malagasy pour le paiement de la prime d’assurance sécheresse, au développement de solutions pour la gestion des risques climatiques et favorisera l'accès aux solutions de transfert des risques de catastrophes, notamment la sécheresse dans le Grand Sud de Madagascar. L’Etat malagasy a commencé à déployer des efforts particuliers dans le domaine du renforcement de la résilience financière depuis ces dernières années et ce soutien de la BAD à travers ce financement additionnel pour le paiement de la prime permettra au pays de poursuivre son adhésion à l’ARC (African Risk Capacity). La continuité de l’adhésion de Madagascar à cette assurance cyclone permettra d’asseoir la résilience financière face aux effets dévastateurs des cyclones tropicaux à travers l’accès à des ressources financières rapides. Enfin, le troisième volet de l’accord qui sera sous forme de don d’une valeur de 1 million d’UC, soit 1.340.000 USD, destiné au Projet de renforcement de la résilience de la gouvernance par la digitalisation (PREGODI). Ce projet cadre dans le programme de développement de Madagascar à savoir la digitalisation de l’administration publique. Ce programme contribuera à renforcer la gestion des fonds publics, tendant à améliorer l'efficacité de l’administration et la prestation des services publics essentiels.


Hary Rakoto
 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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