Publié dans Economie

PPN - Sensible baisse du prix de l’huile et de la farine

Publié le jeudi, 25 août 2022

De 168 000 à 150 000 ariary à l’achat, le sac de farine a légèrement baissé au niveau des importateurs selon le constat exposé par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. « Les contrôleurs en charge sont descendus sur les marchés hier pour constater l’appréhension des acheteurs face à cette évolution. On estime que les prix de leurs marchandises diminuent également progressivement.

Le ministère est en dialogue avec les importateurs et les producteurs locaux pour s'occuper des clients », expliquent les responsables du ministère à travers une communication officielle sur les réseaux. Le niveau de prix des denrées de base est plutôt stable avec une légère tendance à la baisse par rapport au mois précédent. Ce niveau serait surtout lié à l’amélioration de la disponibilité en ces temps de récolte. Cependant dans les prochains mois, la disponibilité des céréales et légumineuses locales s’améliorerait avec la poursuite de la récolte. Or, avec le déficit pluviométrique enregistré à Atsimo- Andrefana cette année, la production attendue serait en baisse, ce qui impactera l’offre paysanne. En outre, la variation du prix des produits de première nécessité dont l’huile importée, la farine de blé, reste incertaine avec la crise Ukraine-Russe et une éventuelle hausse du prix des carburants. Pour rappel, en début d’année, face à la flambée générale des prix des PPN, l’Etat tente de limiter les dégâts en fixant les prix des principaux produits de première nécessité. A l’époque, les premiers prix étaient plafonnés au détail.

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A commencer par le riz importé qui doit être à 2 200 ariary le kilo chez les détaillants. Le kilo de sucre varie selon la qualité. A savoir, la farine locale ou importée est à 3 600 ariary le kilo. 2 600 ariary pour le sucre d’Ambilobe, 2 750 ariary pour le sucre de Namakia et 3 600 ariary pour le sucre importé. L’huile alimentaire varie également selon la qualité. A savoir, 7 900 ariary le litre pour l’huile de palme, 9 100 ariary pour l’huile de soja en vrac, et 9 500 ariary pour l’huile de soja cachetée. D’ailleurs, conformément aux dispositions de la loi 2018-020, portant refonte de la loi sur la concurrence, l’Etat a parfaitement le droit de plafonner les prix des denrées sensibles surtout en période de crise. L’alinéa 5 de l’article 4 de ladite loi définit les produits sensibles comme des produits dont la pénurie est susceptible de porter atteinte à la stabilité de la consommation et peut produire à court et à moyen termes des chocs socio-économiques à l’endroit des consommateurs. Plus précisément l’article 2, paragraphe 4 de cette loi indique que « Toutefois, dans les secteurs ou zones où la concurrence par les prix est limitée en raison de la situation de monopole ou de difficultés durables d’approvisionnement, un décret pris en Conseil du Gouvernement peut, après consultation du conseil de la concurrence et de l’organisation intermédiaire du secteur privé le plus représentatif, apporter des restrictions à la liberté générale de prix. De même, le Gouvernement peut prendre, des mesures contre les hausses ou les baisses excessives des prix, des mesures temporaires motivées par une situation de crise, des circonstances exceptionnelles, une calamité ou une situation manifestement anormale du marché dans un secteur déterminé, par décret après consultation du conseil de la concurrence ».

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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