Publié dans Economie

Conjoncture - L’économie reprend son souffle selon la BFM

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Au vu de la conjoncture économique nationale et internationale, le comité monétaire de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM), lors d’une réunion a exposé le fait que la conjoncture économique mondiale est actuellement soumise à des contraintes et des incertitudes difficiles à appréhender. Entre les problèmes énergétiques, notamment en Europe de l’ouest, les pénuries en produits céréaliers, la crise de l’immobilier en Chine et le manque de main- d’œuvre en Amérique du nord, le monde traverse une période des plus troubles. Ce sont autant de facteurs qui alimentent la flambée des prix à la consommation.

Cependant, à la BFM de constater du côté du commerce que les exportations de biens ont progressé de 58,5 % par rapport aux neuf premiers mois de 2021, entrainées notamment par les produits miniers tels que le nickel et le cobalt, les produits agricoles comme le girofle et la vanille ainsi que les exportations des zones franches. Les exportations du nickel ont été en hausse de 57,2 % en volume, avec une augmentation de prix de 43,7 %. Celles du cobalt ont évolué de 107,0 % en volume et de 56,5 % en prix. Les exportations de girofle ont plus que quadruplé avec 224,7 millions de dollars US, contre 52,5 millions de dollars US en 2021. La vanille a également progressé de 29,2 % en termes de valeur, grâce à une croissance de 29,9 % de la quantité exportée : de 1 656,2 tonnes en 2021 à 2 151,6 tonnes en 2022, avec un prix stable autour de 250,0 dollars US le kilo. Les exportations des entreprises franches se sont améliorées de 16,7 % en termes nominaux avec une hausse de 12,6 % du volume et de 3,7 % du prix. Les importations de biens ont présenté une croissance de 35,2 %. Toutes les rubriques sont en hausse. Les plus fortes augmentations concernent les « énergies » (+118,4 %), les « matières premières » (+59,8 %), les « biens de consommation » (+22,2 %), les « biens d’équipement » (+21,3 %) et les intrants des « entreprises franches » (+10,6 %). Les importations de produits alimentaires ont présenté une faible croissance (+4,6 %). La reprise du transport aérien a permis une hausse conséquente des « services de transport » tant au niveau des recettes (+105,2 %) que des paiements (+207,9 %). Par ailleurs, l’augmentation des coûts de transport mondiaux s’est répercutée sur les services de « fret », au niveau notamment des importations, dont le taux de croissance a atteint 52,4 %. Par ailleurs, la stratégie de sortie de crise du secteur touristique a apporté une amélioration progressive des recettes y afférentes.

 

Hary Rakoto 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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