Pour Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, de la Transformation numérique, des Postes et des Télécommunications de Madagascar, ce projet est une opportunité pour valoriser le capital humain de la Grnde île. En effet, le principal atout de Madagascar est la jeunesse de sa population. Les jeunes de moins de 25% représentent environ 64% de la population et une partie de celle-ci appartient désormais à la génération Z. Une génération qui est née alors que les technologies de l’information et de la communication sont déjà bien installées. Parmi cette force vive à capitaliser,
6 000 personnes seront formées, une priorité pour la jeunesse et les femmes mais également pour les employés du secteur public et du secteur privé. Plusieurs formations seront dispensées en l’espace de deux ans pour assouvir la demande dans les métiers informatiques: le développement de logiciels, l'architecture en nuage, l'ingénierie des données et la cybersécurité.
Institut national
Ces différentes formations auront pour objectif de changer la donne à Madagascar car elles offrent l’occasion d'équiper la jeune population malagasy des compétences numériques les plus avancées et ainsi répondre à la demande du marché en constante évolution. Elles soutiendront par conséquent l’activité économique et le marché du travail de l’écosystème numérique en forte croissance afin d’atteindre l’objectif de l’Etat qui vise une économie numérique à moyen terme en se basant sur la modernisation de Madagascar. Par ailleurs, le MNDPT ne s’arrête pas à ce projet pour la formation au numérique des jeunes. En tant que ministère transverse, le ministère investit également dans la formation de la jeunesse à travers la mise en place de l’Institut national du Digital et des Postes (INDP). La mise en place de cet institut contribuera à la modernisation de l’administration malagasy à travers la formation continue des cadres mais surtout la formation universitaire de la jeunesse. Il pourra donc à terme améliorer la prestation des services de l’Etat d’une part, et réduire le chômage des jeunes en travaillant pour l’écosystème numérique et stimuler la croissance économique, d’autre part. Ces différentes formations s'inscrivent dans le cadre de l'ambitieux plan de la transformation numérique de Madagascar qui prévoit, entre autres, la numérisation des services publics pour améliorer leur qualité et faciliter leur accès à la population malagasy.
Hary Rakoto