Publié dans Economie

Infrastructure routière - Le fonds routier à peine entamé

Publié le jeudi, 23 février 2023
Infrastructure routière - Le fonds routier à peine entamé Crédit photo : MTP

Au bilan. Jerry  Hatrefindrazana, ancien ministre des Travaux publics a donné quelques détails concernant la gestion des enveloppes dédiées à l’entretien et la réhabilitation des infrastructures routières à l’occasion de la passation de service effectuée avec le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina qui vient tout juste d’être nommé à la tête de ce ministère. Selon l’ancien ministre, un budget d’un milliard et demi de dollars est à présent dédié aux grands projets d’infrastructure routière. Tandis que d’un autre côté, le fonds routier qui dispose aujourd’hui d’un budget de près de 600 milliards d’ariary a, à peine, été entamé jusqu’à présent. En effet, seuls les travaux de la réhabilitation de la RN7 ont été réalisés via le fonds disponible au niveau du fonds routier, selon Jerry  Hatrefindrazana. Pour rappel, la question du fonds routier a fait quelques vagues l’année dernière. En effet, des entreprises et prestataires de travaux financés par le fonds routier ont été  impayés. A l’époque, ces opérateurs économiques ont monté le ton à cause des arriérés de paiement. Ces derniers ont affirmé que leurs travaux ont été achevés depuis plusieurs mois voire plusieurs années, et soutiennent que la réception provisoire et définitive a été faite pour la majorité des travaux en question. Cependant, l’Etat a procédé au paiement des entreprises dont les travaux sont conformes aux normes. Il faut savoir que le non- paiement de ces entreprises n’est pas dû à un problème de trésorerie. Les autorités ont déjà affirmé à de nombreuses reprises que les fonds sont disponibles.
Assainissement
Dans un souci d’assainissement de la gestion des fonds publics, des audits des travaux effectués devaient cependant être réalisés avant tout paiement. Les dirigeants avaient en effet dénoncé des travaux non réalisés selon les règles de l’art voire des travaux fictifs dans certains cas. Les missions d’audit sur terrain par le comité de vérification et de réception des travaux financés par le FR ont été effectuées durant le deuxième trimestre de l’année dernière. Après vérification de l’agence comptable du fonds routier, les rapports d’audit reçus au FR ont été transmis au Trésor pour paiement des travaux payables.  Plusieurs travaux effectués par des entreprises contractantes ont été déclarés conformes et ces dernières ont ainsi été payées. C’est ce que rapporte d’ailleurs une situation du paiement rendue publique par le FR. Par contre, plusieurs autres, considérés comme non achevés et non conformes ne sont pas payés. D’un autre côté, le milliard et demi de dollars d’enveloppe octroyée par les partenaires techniques et financiers sera destiné entre autres à la réhabilitation d’une partie de la RN13 entre Taolagnaro et Ambovombe ainsi que d’autres travaux de réhabilitation, notamment la RN6 dans la partie Nord et la RN31 entre Mangoaka et Bealanana ou encore sur la RN12A, long de 240 km reliant Taolagnaro à Vangaindrano. 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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