Publié dans Economie

Comité « SOS vanille » - Sauvetage apprécié dans la Région de SAVA

Publié le vendredi, 24 mars 2023

Accalmie. Après les derniers jours de manifestation initiée par les opérateurs œuvrant dans la filière « vanille » dans les Régions de Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa, les tensions semblent descendre d’un cran. En effet, les autorités du pouvoir central sont immédiatement intervenues sur place à Sambava afin de trouver des issues d’urgence face à une situation qui a failli déborder. Parmi les exigences des membres du comité « SOS vanille », l’on peut citer la suppression de la fixation du prix à l’exportation de la vanille qui, selon eux, constitue la principale raison qui démotive les exportateurs à acheter leur production. Ce comité exige également la suppression du Conseil national de la vanille qu’il juge inefficace par rapport à la résolution des difficultés que subit la filière en ce moment.

D’un autre côté, les autorités avancent que la dissolution du Conseil national de la vanille ne fera qu’empirer la situation. Elles proposent ainsi un peu plus d’ouverture au sein dudit conseil afin d’y intégrer un peu plus de membres dirigeants. Il s’agit notamment de représentants de planteurs qui sont les plus au courant de la situation dans les Régions productrices. Par ailleurs, des propositions de quota sur l’obligation de rapatriement des devises ont aussi été avancées par les autorités en charge, à savoir l’obligation pour les exportateurs de rapatrier un minimum de 70 % de leurs recettes afin d’améliorer la contribution de la filière dans les recettes de l’Etat. De plus, le Conseil national de la vanille vient de convoquer en réunion d’urgence obligatoire tous les exportateurs ayant reçu le fameux sésame de l’agrément d’exportation. Cette réunion se tiendra lundi prochain à l’hôtel Carlton, Anosy afin de discuter sur les potentielles résolutions des problèmes.

Engagement

Pour rappel, le mois dernier, ces mêmes exportateurs étaient sommés d’acheter tous les produits auprès des agriculteurs en renouvelant leurs engagements d’achat. Dans la mesure où les exportateurs agréés n’honorent pas leur engagement, l’Etat va prendre en charge l’affaire et pourra ainsi infliger des sanctions aux exportateurs. En contrepartie de ce renouvellement d’engagement, l’Etat s’engage également à effectuer un « road show » avec les exportateurs pour mettre en place un plan d’achat et convaincre les potentiels acheteurs internationaux. Des propositions de solution qui semblent avoir été reçu positivement par les instigateurs des manifestations dans la SAVA car ces derniers viennent d’annoncer publiquement que leurs revendications ont été entendues par les autorités. La descente sur terrain des représentants du membre du Gouvernement, dans le but de se concerter directement avec les opérateurs de la SAVA, a été très appréciée par le comité « SOS vanille ».

« Hors raison politique, d’un côté comme de l’autre, on a pu discuter des problèmes au sein de la filière vanille, particulièrement en ce qui concerne la commercialisation de l’or vert tant sur le marché national qu’international. Le kilo de la vanille à l’exportation qui a été fixé à 250 dollars aura été la première source de contestation au niveau des opérateurs. Pourtant, après ces discussions, il semble difficile d’envisager une refonte de ce prix dans la mesure où les opportunistes y trouveront toujours leur compte en procédant à des fausses déclarations de recettes lors des procédures de rapatriement des devises si jamais le prix FOB n’est plus fixé à 250 dollars », explique le député Jean Pierre Laisoa dit Jaovato, membre dirigeant du comité « SOS vanille ».

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff