Pour ce faire, chaque entrepreneur devrait présenter un projet s’inscrivant dans le cadre du développement de son entreprise avec un impact social, économique et environnemental mesurable sur son territoire d’exercice. « Les 2 meilleures entreprises finalistes recevront respectivement 15 000 et 10 000 euros, en plus d’un parrainage et un mentorat. Ils représenteront Madagascar au niveau du continent africain », informe Seheno Randriambolamanana, directrice communication de la STAR. A travers ce concours, ladite entreprise qui célèbre cette année ses 70 ans accompagnera ses cadets dans le monde de l’agrobusiness mais renforcera également sa volonté de développer l’économie nationale.
Divers critères requis
Outre l’âge, la nationalité malagasy et la résidence à Madagascar, les jeunes entrepreneurs désirant participer au Prix Pierre Castel devraient avoir des entreprises relevant des secteurs de l’agriculture ou de l’agroalimentaire, existantes légalement depuis au moins un an. « En plus du CV détaillé, la présentation juridique des activités du projet de développement de l’entreprise est également exigée. A cela s’ajoute le bilan comptable de l’année précédente, à fournir dans le dossier de candidature », informe Fanou Raveloarison, responsable communication externe et RSE auprès de la STAR. Si l’appel à candidature se fera du 3 avril au 3 mai, la cérémonie panafricaine de remise de prix se tiendra au Cameroun le 14 septembre 2023. Outre les 2 finalistes, l’une des 4 autres entreprises sélectionnées pourra gagner le prix jeunes espoirs, prévu vers la fin de cette année. Les finalistes auront également accès à des formations entrepreneuriales en e-learning avec le Centre du commerce international de Genève.
Pour information, 164 dossiers ont été reçus lors de la première édition du PPC en 2022. Sur les 94 candidatures éligibles, 6 ont été sélectionnés par le jury. Le premier prix était attribué à une entreprise à Faratsiho œuvrant dans la transformation du lait en fromage. Elle a pu étendre ses activités dans la production de yaourt grâce au prix. Le second prix revenait à une entreprise œuvrant dans le séchage des fruits.
Patricia R.