Publié dans Economie

Libéralisation des télécoms - Difficile mise en place du cadre légal

Publié le lundi, 10 avril 2023



Réforme impératif. Le secteur des télécommunications devrait devenir l’un des leviers de développement du pays. Cependant, depuis de nombreuses années, le balisage des pratiques dans ce secteur s’avère être compliqué pour les autorités, en l’occurrence le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications. Raison pour laquelle ce dernier a proposé, lors du dernier Conseil des ministres, un texte qui modifie et complète trois autres décrets qui datent de 2014 et concernent le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Le ministère a ainsi adopté une stratégie de réforme textuelle graduelle. Dans un premier temps, afin d’assurer l’application des nouvelles orientations sectorielles dans le plus bref délai et d’initier progressivement l’évolution du secteur, les axes de la réforme susceptibles d’être mises en vigueur par un amendement du cadre réglementaire actuel seront mis en place par les modifications de la série de décrets de 2014 qui régit dans sa généralité le domaine des télécommunications. Dans un second temps, en ce qui concerne les réorientations qui touchent les grands principes, la politique et la vision sectorielle, celles-ci se feront via une refonte de la loi de 2005 même. Une procédure qui devrait amener vers le fait que nos cadres législatif et réglementaire doivent être revus pour favoriser une évolution du marché.

Concurrence faible

En effet, la faiblesse de la concurrence ne stimule pas la performance des acteurs et se répercute négativement sur la consommation des usagers. A cette conclusion de devoir procéder à la révision des textes s’ajoute l’impérieuse nécessité de disposer d’un régulateur fort, doté de lois et règlements en la matière, de pouvoir à même de préserver cette concurrence loyale et la transparence du marché. Pour rappel, cette concurrence loyale et transparente a été réclamée maintes fois par les opérateurs locaux. « En raison de l’absence d’une concurrence, les prix sont souvent sujets d’une tendance à la hausse. Une situation qui va à l’encontre de la politique de démocratisation de l’Internet, véhiculée par les autorités ainsi que la stratégie de notre enseigne qui permet de mener les bénéfices du numérique à la portée du plus grand nombre », expliquait un ancien directeur général de l’une des sociétés de télécom. Pour le moment, le coût de l’accès à ce réseau informatique mondial reste en dessus du pouvoir d’achat du Malagasy moyen. Un luxe pour la plupart des Malagasy, sans compter le faible taux de pénétration de l’Internet au niveau national. Ce coût conséquent s’explique en partie par le niveau de taxation sur les télécommunications qui est relativement élevé.

La Rédaction

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Editorial

  • Défi pharaonique !
    Corentin Da Silva Martins, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale, dévoila sa toute première équipe ce mercredi 12 mars. Après avoir attendu patiemment, le public amateur du ballon rond eut finalement connaissance des 26 éléments qui devaient composer l’équipe nationale, les Barea, les vingt-six joueurs retenus qui affronteront la Centrafrique le 19 mars et le Ghana le 24 mars. Matches comptant pour les qualifications au Mondial de 2026. Matches de tous les dangers pour les Barea ! Centrafrique et Ghana sont des formations africaines très habituées aux grandes compétitions internationales. Si les Barea comptent aller plus loin, il faudra que les poulains de Martins réussissent à franchir ces deux barres qui apparemment sont d’un niveau assez élevé.

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