« Ce financement portera sur trois projets d’une durée de quatre ans. Le premier se consacrera au développement de la modernisation du système de dédouanement électronique, le deuxième se focalisera sur le développement de capacité et d’appui opérationnel et le dernier sera destiné à l’expansion de la technologie de l’information et des communications au niveau des services douaniers. Autant de projets pointus qui impacteront sur des secteurs- clés de l’administration douanière » soutient Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes malagasy. Ce processus de modernisation se fixe ainsi comme objectif de concrétiser la digitalisation de la documentation, la mise en place d’un processus d’archivage et d’une « Datawarehouse », ainsi que la réalisation du projet de « 100 % scanning » qui est une nouvelle méthode d’inspection non intrusive permettant de réduire considérablement les délais de liquidation des marchandises lors du dédouanement.
Fluidité des procédures
« Désormais, lorsqu’on parlera de la durée des procédures de dédouanement, l’on discutera en termes d’heure et non plus de jours pour les circuits de liquidation », rajoute le directeur général des douanes. Des initiatives qui entrent ainsi dans le plan stratégique adopté par cette administration afin de suivre la tendance de modernisation à l’international. Lancé en 2019, ce plan stratégique en est à près de 90% de réalisation en termes de recherche de financement. Ainsi, La modernisation des systèmes de gestion de risques douaniers est en bonne voie. Ayant déjà comme principaux atouts les compétences de chacun de ses agents, des outils ont été proposés à l’administration par les consultants pour progresser en termes d’efficacité et de contrôle. La gestion des risques pourrait être réellement maîtrisée une fois ces outils adaptés au système existant, puis appliqués. Ce qui permettra d’aboutir sur la conciliation de la facilitation et du contrôle, un accord parfait pour une douane moderne. L’acquisition de ces outils ainsi que l’appropriation du savoir-faire des homologues coréens constitueront d’ailleurs une valeur ajoutée pour la douane malagasy. En effet, selon toujours le directeur général de la douane, « Concrètement, il y aura des renforcements de capacités sur le plan technique et managérial mais aussi des acquisitions de matériels pour la digitalisation et la dématérialisation des procédures douanières. De ce fait, des programmes d’échange et de partage de compétence avec les homologues coréens sont prévus sous peu », conclut Lainkana Zafivanona Ernest.
La rédaction