Les moyennes entreprises, pour leur part, n'ont pas été épargnées, avec 20,6 % des banques refusant également leurs demandes de crédit. La même proportion a été observée pour les petites entreprises. Même les micro-entreprises, souvent considérées comme plus accessibles en termes de financement, ont été touchées, avec 14,7 % des banques rejetant leurs demandes. Dans le détail, l'étude révèle que 16,5 % des institutions financières ont rejeté entre 26 et 50 % des demandes de crédit, ciblant principalement les micro et petites entreprises, chacune à hauteur de 5,9 %.
Refus
Les moyennes et grandes entreprises ont également ressenti ce rejet, quoique à un taux moindre de 2,9 %. La situation la plus préoccupante demeure dans la fourchette des 51 à 75 % de rejet, concernant exclusivement les micro-entreprises. Ces dernières, souvent composées de moins de 10 employés, ont vu 2,9 % des banques refuser une part significative de leurs demandes de financement. Ces données alarmantes soulignent les défis majeurs auxquels font face les entreprises, en particulier les grandes, dans leur quête de liquidités. La nécessité urgente de revoir en profondeur les politiques de crédit actuelles se fait ressentir, appelant à des solutions innovantes pour stimuler la croissance économique du pays. Le constat est clair : le tissu entrepreneurial, moteur essentiel de l'économie, peine à accéder aux ressources financières nécessaires à son développement. Cette situation requiert une action concertée des acteurs économiques et politiques pour déployer des mesures efficaces, garantissant un accès plus équitable au crédit et favorisant ainsi un environnement propice à la croissance des entreprises, quelles que soient leur taille et leur envergure.
Carinah Mamilalaina