Publié dans Economie

Chocolat de Madagascar - Sambika à la conquête du marché local

Publié le lundi, 08 janvier 2024
 Avec la marque Sambika sur les étals, le monde du chocolat se diversifie  Avec la marque Sambika sur les étals, le monde du chocolat se diversifie 

Naïma Meralli-Ballou Ismaël, créatrice de la marque de chocolat Sambika, se profile comme la Willy Wonka malagasy. Après ses débuts dans la communication aux côtés du chef pâtissier Christophe Michalak, elle décide de revenir à Madagascar pour répondre à un besoin spécifique : l'absence d'une offre développée en pâtisserie dans le pays. En 2013, elle fonde la pâtisserie Dité située dans l’enceinte de La City Ivandry et qui connaît un succès rapide. Celle-ci propose des menus originaux tout aussi variés que savoureux.
Face aux défis de la pandémie de Covid-19 en 2020, elle recentre son activité sur la partie « traiteur » et se lance dans la création de chocolats haut de gamme avec la marque. Celle-ci propose une gamme variée, mettant en avant le savoir-faire malagasy avec des alliances originales, comme le chocolat noir 63 % caramel gingembre ou noir 70 % « Pure dark » noix de coco grillé. Les fèves de cacao proviennent de la vallée de la rivière Sambirano, d'où le nom de la marque. Avec 15 employés et un chiffre d'affaires de 360.000 euros par an pour « Dité Traiteur » et 7 employés pour Sambika avec un chiffre d'affaires de 100.000 euros, Naïma Meralli-Ballou Ismaël a su créer des produits haut de gamme qui brillent au-delà des frontières de Madagascar. Les chocolats Sambiky sont disponibles à la City, mais également dans les grandes surfaces et des revendeurs comme Bread Mafan'. Ces produits sont aussi présents dans  les villes de Nosy be, Antsiranana et dans la sous-douane de l’aéroport d’Ivato.
L'exportation est en ligne de mire, et le soutien du Président Andry Rajoelina confirme la reconnaissance de son entreprise. Cette entrepreneuse démontre non seulement son talent dans l'univers de la pâtisserie et du chocolat, mais elle valorise également le potentiel local, en proposant des produits de qualité supérieure, tout en contribuant au développement économique de sa communauté.
Carinah M.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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