Publié dans Economie

Bois de rose saisis au Kenya - Zafivanona Ernest, DG des Douanes, apporte des éclaircissements

Publié le mercredi, 31 janvier 2024

Le directeur général des Douanes de Madagascar, Zafivanona Ernest, a apporté, hier à Ivandry, des éclaircissements cruciaux concernant des bois de rose saisis au Kenya, il y a dix ans. Les déclarations de ce DG des Douanes ont été faites en réponse à des publications sur les réseaux sociaux, affirmant que des bois de rose, sortis du territoire en décembre, ont été interceptés en Tanzanie. Selon toujours Zafivanona Ernest, ces informations ont été exposées hors contexte, et il s'est attelé à fournir une vue d'ensemble complète de l'affaire.

En mai 2014, 34 conteneurs de 20 pieds de bois de rose ont quitté Madagascar à destination de Hong Kong. Toutefois, comme c'est souvent le cas avec les cargaisons, ces conteneurs ont transité par le port de Mombassa au Kenya avant d'atteindre leur destination finale. Les ennuis ont commencé lorsque le ministère de l'Environnement du Kenya a déposé une plainte sur la base de l'annexe 2 du CITES, entraînant la saisie des 34 conteneurs, pesant environ 670 tonnes et d'une valeur de 13 millions de dollars, au port de Mombassa. 

Pourparlers 

Après une décennie de procédures judiciaires, la Cour a décidé en juillet 2021 de déplacer ces bois de rose dans des conteneurs de 40 pieds et de les transférer au ministère de l'Environnement. En décembre 2022, ces conteneurs ont été exportés de Mombassa à Dubaï, conformément à une décision en faveur des exportateurs établie sur la base des documents officiels. Cependant, une fois arrivés en Tanzanie, lesdits bois de rose ont été saisis une deuxième fois, cette fois-ci sur la base de l'annexe C de la CITES. Ils avaient quitté le Kenya le 21 décembre 2022 et ont été interceptés à Dar-es-Salaam quelques jours plus tard, où ils sont actuellement stockés en attente d'un procès en cours. Le directeur général des Douanes a souligné que des pourparlers sont en cours depuis le début de l'année dernière entre les autorités tanzaniennes et malagasy dans le but de rapatrier ces bois de rose à Madagascar. Ces négociations reflètent l'engagement des deux pays à résoudre cette affaire de manière juste et transparente. Ainsi, les explications fournies par le directeur général des Douanes de Madagascar jettent une lumière sur cette affaire complexe de bois de rose. Les détails fournis permettent de mieux comprendre le parcours tumultueux de ces conteneurs et soulignent l'importance des collaborations internationales pour lutter contre le trafic illicite de bois précieux.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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