Publié dans Economie

Secteur énergétique - Priorité aux intérêts de la population

Publié le vendredi, 02 février 2024

Rencontre ministérielle avec le Fonds monétaire international (FMI). Les échanges et débats ont porté sur l'amélioration du secteur de l'énergie à Madagascar. L'accent a été mis sur les intérêts des populations comme priorité lors de la rencontre entre le représentant du FMI et le ministère de l'Energie et des Hydrocarbures (MEH) qui s’est tenue avant-hier à Antaninarenina. Le ministre a souligné l'engagement du Gouvernement, des responsables et des donateurs envers le bien-être des citoyens.  

Des discussions approfondies ont également eu lieu sur la nécessité d'améliorer la Direction générale au sein de la société JIRAMA. Plusieurs initiatives ont été abordées, notamment la promotion des énergies renouvelables à travers la construction de centrales solaires dans de nombreux Districts, l'extension du réseau électrique pour introduire l'électricité dans les zones rurales, ainsi que d'autres projets visant à renforcer et étendre l'accès à cette source d’énergie, selon le ministre. 

Assainissement de la JIRAMA

Les discussions ont mis en lumière également des points sensibles, notamment le cas de la JIRAMA et celui des carburants, au cœur du programme de Facilité élargie de crédit (FEC). Ces sujets sont considérés comme présentant des risques budgétaires importants pour le pays. Le FMI a exprimé ses préoccupations quant à l'assainissement de cette compagnie nationale d’eau et d’électricité, soulignant que tout retard compromettrait les objectifs budgétaires du Gouvernement. Le non-paiement des droits et taxes à l'importation par les distributeurs de pétrole en 2022 a contribué à la non-atteinte du plancher du solde primaire intérieur. Dans le cadre des mesures préalables de la FEC, Madagascar s'est engagé à finaliser et approuver le nouveau plan d’affaires

(« business plan ») de la JIRAMA d'ici la fin de 2022. De plus, l'installation de compteurs prépayés d'électricité dans toutes les administrations publiques d'ici fin 2023 et la mise en œuvre d'un mécanisme automatique de fixation des prix des carburants avant mars 2024 font partie des engagements pris par l'Etat malagasy. Ces réformes visent à renforcer la stabilité budgétaire et à répondre aux attentes du FMI, démontrant la détermination du Gouvernement malagasy à mettre en œuvre des mesures structurelles cruciales pour relancer l'économie.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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