Des discussions approfondies ont également eu lieu sur la nécessité d'améliorer la Direction générale au sein de la société JIRAMA. Plusieurs initiatives ont été abordées, notamment la promotion des énergies renouvelables à travers la construction de centrales solaires dans de nombreux Districts, l'extension du réseau électrique pour introduire l'électricité dans les zones rurales, ainsi que d'autres projets visant à renforcer et étendre l'accès à cette source d’énergie, selon le ministre.
Assainissement de la JIRAMA
Les discussions ont mis en lumière également des points sensibles, notamment le cas de la JIRAMA et celui des carburants, au cœur du programme de Facilité élargie de crédit (FEC). Ces sujets sont considérés comme présentant des risques budgétaires importants pour le pays. Le FMI a exprimé ses préoccupations quant à l'assainissement de cette compagnie nationale d’eau et d’électricité, soulignant que tout retard compromettrait les objectifs budgétaires du Gouvernement. Le non-paiement des droits et taxes à l'importation par les distributeurs de pétrole en 2022 a contribué à la non-atteinte du plancher du solde primaire intérieur. Dans le cadre des mesures préalables de la FEC, Madagascar s'est engagé à finaliser et approuver le nouveau plan d’affaires
(« business plan ») de la JIRAMA d'ici la fin de 2022. De plus, l'installation de compteurs prépayés d'électricité dans toutes les administrations publiques d'ici fin 2023 et la mise en œuvre d'un mécanisme automatique de fixation des prix des carburants avant mars 2024 font partie des engagements pris par l'Etat malagasy. Ces réformes visent à renforcer la stabilité budgétaire et à répondre aux attentes du FMI, démontrant la détermination du Gouvernement malagasy à mettre en œuvre des mesures structurelles cruciales pour relancer l'économie.
Carinah Mamilalaina