Publié dans Economie

Finances et Budget - L’exécution budgétaire de la LFI 2024 lancée

Publié le mercredi, 14 février 2024

La grande salle du Plan Anosy à Antananarivo a été le théâtre du lancement officiel de la mise en application de la Circulaire d’exécution budgétaire relative à la Loi de finances 2024. L'événement a été marqué par la présence du secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Andry Ramampanoharana, représentant le ministre. Dans son discours, le secrétaire général a salué les efforts des acteurs budgétaires pour la bonne exécution du budget 2023, soulignant les leçons apprises au cours de l'année précédente. Ces enseignements ont conduit le ministère à apporter des améliorations pour l'année en cours. Parmi les points à souligner figurent la possibilité d'enclencher immédiatement les engagements pour éviter tout retard, le maintien en poste des responsables impliqués dans l'exécution budgétaire pour assurer la continuité des actions, et la mise en place d'une stratégie visant à favoriser la fluidité et la rapidité du traitement des dossiers dans chaque département.

En alignement avec la Politique générale de l’Etat, le ministère de l’Economie et des Finances prévoit la mise en œuvre de réformes significatives pour atteindre ses objectifs. Ces réformes incluent la création d'un guichet unique dédié aux dépenses liées aux projets à réaliser dans les 100 jours, la nomination de Gestionnaires d’activités (GAC) et d’Ordonnateurs secondaires (ORDSEC) pour la gestion des budgets provenant de financements externes, et l'augmentation du nombre de ministères utilisant le Plan annuel d’engagement et de mandatement (PAEM). Le ministère adoptera également le progiciel AUGURE 2 pour une gestion rapide et efficace des dossiers des agents de l’Etat. Du côté des recettes, la taxation des loyers payés par l’Etat par l’Impôt sur les marchés publics (IMP) sera mise en place, et le seuil pour l’Impôt sur les revenus et l’Impôt synthétique augmenté à 400 millions ariary. Le secrétaire général a souligné que la réalisation de la Politique générale de l’Etat dépend avant tout de l'efficacité de l'exécution budgétaire. Il a encouragé tous les collaborateurs à unir leurs efforts pour relever les défis à venir, soulignant l'importance de la Circulaire d’exécution budgétaire pour clarifier les responsabilités de chacun et les dispositions règlementaires en vigueur. La rencontre a également permis à chaque département du ministère de l’Economie et des Finances de présenter les points essentiels de cette Circulaire d’exécution Budgétaire 2024. Cette session, axée sur les aspects globaux du contenu de la Circulaire, se poursuivra jusqu'au 20 février 2024, avec la participation de tous les techniciens et acteurs-clés concernés. Cet échange continu souligne l'importance de la transparence et  la communication dans le processus d'exécution budgétaire.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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