En alignement avec la Politique générale de l’Etat, le ministère de l’Economie et des Finances prévoit la mise en œuvre de réformes significatives pour atteindre ses objectifs. Ces réformes incluent la création d'un guichet unique dédié aux dépenses liées aux projets à réaliser dans les 100 jours, la nomination de Gestionnaires d’activités (GAC) et d’Ordonnateurs secondaires (ORDSEC) pour la gestion des budgets provenant de financements externes, et l'augmentation du nombre de ministères utilisant le Plan annuel d’engagement et de mandatement (PAEM). Le ministère adoptera également le progiciel AUGURE 2 pour une gestion rapide et efficace des dossiers des agents de l’Etat. Du côté des recettes, la taxation des loyers payés par l’Etat par l’Impôt sur les marchés publics (IMP) sera mise en place, et le seuil pour l’Impôt sur les revenus et l’Impôt synthétique augmenté à 400 millions ariary. Le secrétaire général a souligné que la réalisation de la Politique générale de l’Etat dépend avant tout de l'efficacité de l'exécution budgétaire. Il a encouragé tous les collaborateurs à unir leurs efforts pour relever les défis à venir, soulignant l'importance de la Circulaire d’exécution budgétaire pour clarifier les responsabilités de chacun et les dispositions règlementaires en vigueur. La rencontre a également permis à chaque département du ministère de l’Economie et des Finances de présenter les points essentiels de cette Circulaire d’exécution Budgétaire 2024. Cette session, axée sur les aspects globaux du contenu de la Circulaire, se poursuivra jusqu'au 20 février 2024, avec la participation de tous les techniciens et acteurs-clés concernés. Cet échange continu souligne l'importance de la transparence et la communication dans le processus d'exécution budgétaire.
Hary Rakoto