Publié dans Economie

Secteur textile - Des collaborations avec la Chine en vue

Publié le mercredi, 15 mai 2024


Dans un effort concerté pour dynamiser l'économie malagasy et attirer les investissements étrangers, l'Equipe de développement des entreprises de Madagascar (EDBM) a organisé, en collaboration avec le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), une réunion stratégique, la semaine dernière, à l'Hôtel Radisson Blu, réunissant des acteurs clés des secteurs public et privé ainsi qu'une délégation chinoise du secteur Textile et Habillement, dirigée par Xia Lingming, secrétaire général du CNTAC (China National Textile and Apparel Council). L'objectif principal de cette réunion était de présenter les opportunités d'investissement offertes par Madagascar dans le secteur du Textile et de l'Habillement, sous le slogan évocateur "Choose Madagascar". Les représentants malagasy ont mis en avant les avantages compétitifs du pays dans ce domaine, mettant en lumière le soutien gouvernemental, la main-d'œuvre qualifiée et les perspectives de croissance post-pandémie. La participation active des représentants des ministères de l'Industrialisation et du Commerce, de l'Economie et des Finances, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique, de l'Environnement et du Développement durable, ainsi que des Transports et de la Météorologie, témoigne de l'engagement du Gouvernement malagasy en faveur de cette initiative. Lantosoa Rakotomalala, présidente du Conseil d’administration de l'EDBM, a souligné l'importance du secteur Textile et de l’Habillement pour l'économie malagasy, notamment en tant que leader africain des exportations vers les marchés européens et américains.
Capitalisation
Cette affirmation a été renforcée par les chiffres présentés par Josielle Rafidy, directeur général de l'EDBM, révélant une croissance significative du secteur, avec un doublement des agréments accordés aux Entreprises franches textiles en 2023 par rapport à l'année précédente. Le secteur privé a également manifesté son soutien à cette initiative, avec la participation active du GEFP et de ses membres, ainsi que de l'International Finance Corporation (IFC). Ces partenaires ont signalé le potentiel de croissance du secteur, déjà responsable de la création de plus de 200 000 emplois et de 525 millions USD d'exportation. La visite de la délégation chinoise du CNTAC témoigne de l'intérêt croissant des investisseurs étrangers pour le potentiel du secteur Textile et de l'Habillement à Madagascar. Les investissements envisagés à la suite de cette réunion pourraient non seulement renforcer l'économie malagasy, mais aussi créer des milliers d'emplois supplémentaires, contribuant ainsi à l'industrialisation et au développement durable du pays. En somme, la réunion stratégique de la semaine dernière marque une étape non négligeable dans la promotion du secteur Textile et de l’Habillement dans la Grande île. Grâce à une collaboration étroite entre le secteur public, le secteur privé et les investisseurs étrangers, le pays est bien positionné pour capitaliser sur ses atouts et stimuler sa croissance économique dans les années à venir.
Hary Rakoto



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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