Publié dans Economie

Métier - La communication dans le monde professionnel scrutée à Ankatso

Publié le lundi, 24 juin 2024
 Hasina Randrianantenaina, DG de l’entreprise Peak Hasina Randrianantenaina, DG de l’entreprise Peak Crédit photo : fourni


Vendredi dernier, Peak, une entreprise spécialisée dans l'optimisation des interactions humaines au sein des organisations, s'est associée au Club Arisera pour organiser une conférence intitulée « La mobilisation des sciences de l'information et de la communication (SIC) dans le monde professionnel ». Celle-ci s’est déroulée à l'université d'Antananarivo. Hasina Randrianantenaina, directrice générale de Peak, a décrit cette collaboration comme un effort conjoint pour « promouvoir l'innovation et partager des connaissances précieuses » dans le domaine des sciences de l'information. Elle a souligné l'engagement de son entreprise à développer le potentiel des individus hautement qualifiés, en aidant les dirigeants et leurs équipes à améliorer leur performance à travers des solutions personnalisées qui répondent à leurs besoins spécifiques. L'entreprise organise régulièrement des conférences et des formations destinées à renforcer les compétences individuelles et collectives, la cohésion d'équipe, ainsi qu’à cultiver une culture d'excellence et d'autonomie.

Docteurs en SIC
Durant la conférence, Fabrice Lollia, docteur en SIC, a partagé son analyse sur la manière dont les SIC ont influencé son parcours professionnel. Ayant obtenu une spécialisation en intelligence économique et analyse du risque à l'université Gustave Eiffel, il a acquis des compétences qui lui ont permis d'adopter une perspective holistique, essentielle pour exceller dans le milieu professionnel. « Les SIC ne constituent pas seulement un fond théorique, mais aussi un outil dynamique et adaptable, capable de répondre aux diverses exigences du monde professionnel », a-t-il expliqué.  Le Dr. Fabrice Lollia a aussi souligné que la diversité et la complexité des SIC sont souvent sous-estimées, ce champ étant réduit aux carrières en communication ou en journalisme. La conférence « Wel'com » a donc offert une occasion de mettre en lumière la richesse et la profondeur de ce domaine.
Hervé Razafindranaivo, docteur en SIC de l’université d’Antananarivo et panéliste, a ajouté : « Cette conférence vise à encourager les étudiants à apprécier la formation adaptée pendant leur apprentissage en communication, ainsi qu’à relier l'étude théorique aux applications pratiques ». Il a évoqué un problème courant parmi les étudiants, à savoir la crainte que les enseignements théoriques ne trouvent pas d'application dans leur future carrière professionnelle. L'événement « Wel'com » a été une plateforme pour explorer les applications des sciences de l'information et de la communication dans divers contextes professionnels, mettant en évidence l'importance de ces compétences dans le monde professionnel. La contribution de chaque participant a enrichi la discussion, fournissant des perspectives variées sur l'intégration des théories des SIC dans la pratique.
Carinah Mamilalaina


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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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