Publié dans Economie

Projet ODOF - Les étudiants encouragés à intégrer le monde entrepreneurial

Publié le dimanche, 14 juillet 2024
Projet ODOF - Les étudiants encouragés à intégrer le monde entrepreneurial Crédit photo : MIC

Echanges et partages. Lors d'une descente sur terrain à Moramanga, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Edgard Razafindravahy, a rencontré les étudiants du lycée technique professionnel local. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la supervision de l'avancement du projet ODOF (One District One Factory). Le ministre a profité de cette occasion pour encourager les jeunes à s'engager dans le domaine de l'entrepreneuriat tout en poursuivant leurs études. Son discours a su motiver les étudiants, qui ont décidé de se regrouper pour créer leur propre entreprise. « Une entreprise peut être créée », a déclaré le ministre, « en cherchant du lait pour approvisionner l'usine. » Cette initiative a pour but d'aider à la fois les étudiants et l'usine en augmentant sa production. Elodie, représentante des étudiants, a exprimé leur gratitude en déclarant que cela faisait longtemps qu'ils attendaient une opportunité comme celle-ci. « Nous attendions quelqu'un pour nous encourager et nous pousser à surmonter notre peur d'entrer dans le monde de l'entrepreneuriat », a-t-elle ajouté. Ses paroles ont été accueillies par des applaudissements nourris de la part de ses camarades, visiblement enthousiasmés par cette nouvelle perspective. Le ministre Razafindravahy a également souligné l'importance pour les étudiants de se relayer dans toutes les fonctions de l'entreprise, de la gestion à la technique, en passant par la finance et même l'entretien, afin de maîtriser tous les aspects nécessaires pour devenir de bons gestionnaires à l'avenir. « Vous devez connaître le travail de l'agent d'entretien pour pouvoir le superviser lorsque vous serez à la place du gestionnaire », a-t-il illustré.
Voie viable
Cette approche holistique vise à préparer les étudiants aux réalités du monde entrepreneurial en leur offrant une expérience pratique et diversifiée. En partageant son expérience personnelle d'entrepreneur, Edgard Razafindravahy a insisté sur les qualités indispensables pour réussir dans ce domaine, telles que la compétence, la connaissance. Il a également rappelé aux étudiants que la persévérance et l'innovation sont des clés essentielles pour surmonter les défis inhérents à la création et à la gestion d'une entreprise. Les étudiants ont également soulevé la question des entreprises qui n'embauchent que des personnes ayant 2 ou 3 ans d'expérience, ce qui pose problème aux jeunes diplômés. Le ministre a répondu simplement : « En créant votre propre entreprise, vous n'aurez pas ce problème. Vous pourrez dire que vous avez déjà de l'expérience et que vous avez créé votre propre entreprise ». Cette réponse pragmatique a rassuré les étudiants, qui voient désormais l'entrepreneuriat comme une voie viable pour contourner les obstacles du marché du travail. Le projet ODOF, bénéficie du soutien de nombreux partenaires internationaux. La société Us Okes d'Afrique du Sud, par exemple, joue un rôle crucial en aidant les entrepreneurs à entretenir les machines et à commercialiser leurs produits. De même, les Japonais, représentés par leur ambassadeur, se sont intéressés de près au projet à Mahitsy, dans le District d'Ambohidratrimo. Leur soutien souligne l'importance et le potentiel de ce projet pour le développement économique local. Ainsi, le projet franchit une nouvelle étape avec l'intégration des étudiants dans le monde de l'entrepreneuriat. Cette initiative promet de transformer les jeunes talents en entrepreneurs accomplis, prêts à contribuer activement à l'économie de leur région et du pays.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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