Publié dans Economie

Emirats arabes unis et Madagascar - Partenariats mutuellement bénéfiques pour les deux pays

Publié le jeudi, 29 août 2024

Avec la récente nomination de Salim Ibrahim Bin Ahmed Mohamed Alnaqbi comme premier ambassadeur des Émirats arabes unis à Madagascar, une nouvelle dynamique s'installe dans les relations économiques entre les deux pays. Cette initiative marque un tournant décisif, signalant l'intention des Émirats d'étendre leur influence économique en Afrique, tout en offrant à Madagascar des opportunités cruciales pour son développement. Les relations entre les Émirats arabes unis et Madagascar, bien que récentes, se sont développées de manière significative dans plusieurs secteurs clés.

L'accent est mis sur la création de partenariat mutuellement bénéfique, avec des investissements ciblés dans des domaines stratégiques. L'agriculture à grande échelle, par exemple, représente une opportunité majeure pour Madagascar, un pays avec un énorme potentiel agricole mais sous-exploité. Grâce à des partenariats avec des entreprises émiraties, Madagascar peut espérer moderniser ses techniques agricoles, améliorer sa productivité et accéder à de nouveaux marchés d'exportation. Outre l'agriculture, la haute technologie et la cybersécurité sont des secteurs avec lesquels la collaboration pourrait être particulièrement fructueuse. Les Émirats, avec leur avance technologique et expertise en cybersécurité, peuvent fournir à Madagascar les outils nécessaires pour sécuriser ses infrastructures numériques et moderniser ses services publics.
Connectivité
De plus, l'émergence de startups technologiques à Madagascar pourrait bénéficier d'investissements émiratis, ouvrant la voie à l'innovation et la création d'emplois pour les jeunes. La gestion de l'eau est un autre domaine de coopération potentiel. Madagascar, confronté à des défis majeurs liés à l'accès à l'eau potable et la gestion des ressources hydriques, peut tirer parti de l'expertise des Émirats en matière de technologies de dessalement et de gestion de l'eau. Des projets conjoints pourraient non seulement améliorer l'accès à l'eau potable pour les populations, mais aussi contribuer à la résilience climatique du pays. Par ailleurs, la connectivité aérienne est un levier essentiel pour dynamiser les relations économiques. A partir du 3 septembre 2024, la compagnie Emirates commencera à desservir la ligne Dubaï-Antananarivo, une initiative qui devrait stimuler le tourisme et faciliter les voyages d'affaires. Cette nouvelle ligne aérienne, assurée par un Boeing 777-300ER, est non seulement une opportunité pour les voyageurs de découvrir Madagascar, mais aussi un moyen de renforcer les liens économiques en facilitant les échanges commerciaux et les investissements. L'ouverture prévue d'une ambassade à Abu Dhabi est un autre signe de l'approfondissement des relations bilatérales. Cette démarche vise à faciliter les échanges diplomatiques et économiques, à renforcer la présence de Madagascar dans la région du Golfe et attirer davantage d'investissements émiratis. En somme, la coopération entre les Émirats arabes unis et Madagascar se présente comme un atout stratégique. Pour  Madagascar, il s'agit de diversifier ses partenariats économiques, d'attirer des investissements de qualité et de bénéficier de l'expertise émiratie dans des domaines clés. Pour les Émirats, c'est une chance d'étendre leur influence en Afrique et de développer de nouveaux marchés. Cette relation naissante promet des bénéfices mutuels et un avenir de collaboration renforcée.

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff