Publié dans Economie

Africa50 - La clôture financière du projet Volobe en vue

Publié le jeudi, 19 septembre 2024

Lumière au bout du tunnel. Le projet hydroélectrique de Volobe avance avec détermination sous l’impulsion de la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV) et l’appui stratégique de partenaires comme Axian et Africa50. Ce projet, crucial pour l’accès à l’énergie à Madagascar, a franchi une étape décisive grâce à la signature d’un accord de financement technique avec la société financière de Développement international des États-Unis (DFC), d’un montant de deux millions de dollars. Ce soutien marque un tournant important vers la clôture financière prévue pour 2025, ouvrant ainsi la voie à la phase de construction de cette centrale hydroélectrique. Développé en étroite collaboration avec l’Etat, ce projet est porté par des acteurs stratégiques tels qu’Axian et Africa50, deux leaders dans la transition énergétique sur le continent africain.

Lors de l’Africa50 Global Summit, le CEO d’Axian, Hassanein Hiridjee a exprimé sa vision des défis énergétiques en Afrique, en soulignant que « nous avons les projets, les ressources et le potentiel. Ce dont nous avons le plus besoin, c’est une volonté politique forte, un cadre réglementaire précis et des financements accessibles ». En ce sens, l’accord avec la DFC représente une avancée concrète vers la matérialisation de cette vision, permettant de doter Madagascar d’une source d’énergie propre, fiable et abordable. Africa50, en tant qu’actionnaire clé du projet Volobe, a joué un rôle déterminant dans la sécurisation de ce financement. Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50, a réaffirmé l’engagement de son institution à soutenir des projets structurants qui ont un impact direct sur le développement des infrastructures en Afrique : « Le projet Volobe est un parfait exemple de ce que nous cherchons à accomplir en Afrique : des infrastructures durables qui répondent aux besoins immédiats tout en stimulant la croissance à long terme. » Avec une capacité de production de 750 GWh par an et une puissance installée de 120 MW, Volobe est un projet qui dépasse les attentes locales pour devenir un acteur clé de l’électrification nationale.
Défis énergétiques
La centrale hydroélectrique, une fois opérationnelle, permettra de couvrir environ 35 % de la consommation électrique annuelle du pays, bénéficiant directement à deux millions de Malagasy, soit 360 000 ménages. Outre les retombées énergétiques, les infrastructures associées, comme la construction de routes et de ponts, renforceront le développement des Régions environnantes, stimulant ainsi l’activité économique locale. Le projet Volobe s’inscrit également dans la stratégie de développement durable du Gouvernement, comme l’a souligné la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. « L’accès à l’énergie est un défi majeur pour Madagascar, et des projets comme Volobe sont essentiels pour notre croissance économique et pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Ce projet montre ce que nous pouvons accomplir lorsque le secteur privé et celui public travaillent main dans la main », a-t-elle déclaré. Cette coopération étroite entre l’Etat et des acteurs privés tels qu’Axian et Africa50 illustre la capacité du pays à attirer des investissements étrangers significatifs, essentiels pour relever les défis énergétiques et environnementaux. Avec la clôture financière en vue et un engagement fort de toutes les parties prenantes, le projet Volobe se profile comme un moteur de la transformation énergétique de Madagascar. La collaboration entre Axian, Africa50, la DFC et l’Etat est un exemple de ce qui peut être accompli lorsque des visions ambitieuses sont soutenues par des financements et des partenariats solides. A l’aube de sa phase de construction, Volobe devient un symbole de résilience, d’innovation et de coopération, porteur d’espoir pour le développement énergétique du pays et au-delà.

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Editorial

  • Tanà brûle !
    « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.

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