Publié dans Economie

Toamasina - De plus en plus de croisières internationales pour la Grande île

Publié le jeudi, 26 décembre 2024
 Le paquebot Le Dumont D'Urville en escale à Toamasina avant de repartir vers La Réunion, renforçant l’attractivité touristique de Madagascar Le paquebot Le Dumont D'Urville en escale à Toamasina avant de repartir vers La Réunion, renforçant l’attractivité touristique de Madagascar Crédit photo : Fournie

Toamasina continue de s’affirmer comme une destination phare pour le tourisme maritime à Madagascar. Après l’escale du navire « Hebridean Sky » le 18 décembre dernier, le port accueillera prochainement le navire « Peaceboat Voyages ». Celui-ci séjournera du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, selon une information partagée par le gouverneur de la Région d’Atsinanana. Ce navire transportera à son bord 1 800 passagers venus explorer les trésors de la Grande île. Parmi les destinations phares figure la réserve naturelle d’Ivoloina, réputée pour sa biodiversité exceptionnelle. Les paysages enchanteurs de Tapakala séduisent également les visiteurs. Les célèbres baobabs de Morondava attirent quant à eux les aventuriers désireux de prolonger leur découverte à travers l’île. Selon le responsable « Cette affluence touristique illustre le rôle incontournable de Toamasina dans l’attractivité de Madagascar ». Toutefois, les acteurs du secteur soulignent l’importance de développer davantage d’infrastructures modernes, à l’instar des standards internationaux, pour tirer pleinement parti de ce potentiel. Ils font notamment référence à des modèles comme celui de Miami. La société Ariane Tourisme a confirmé sa collaboration pour assurer un accueil de qualité à ces visiteurs.
Opportunité
A part cela, le navire « Le Dumont D'Urville », transportant 127 touristes, a quitté le port de Toamasina hier. Il se dirige vers l’île de La Réunion. « Ce paquebot reviendra dans les eaux malgaches début 2025, en mettant le cap sur la Région sud-ouest de l’île », selon le ministère du Tourisme. Selon Vahisoa, une habitante locale « La venue régulière de ces navires de croisière est une véritable opportunité pour nous. Non seulement cela dynamise l’économie locale grâce aux ventes de nos produits artisanaux et aux services que nous proposons. Mais cela nous permet aussi de faire connaître nos traditions et notre culture aux touristes. Si les infrastructures s’améliorent encore, nous pourrons attirer davantage de visiteurs et créer plus d’emplois pour la communauté. » Ces escales répétées des croisières internationales témoignent de l’intérêt grandissant pour Madagascar sur la scène touristique mondiale. Avec une stratégie concertée entre les autorités locales et les acteurs privés, Toamasina pourrait devenir un hub incontournable. Ce développement renforcerait la position de la ville dans le tourisme maritime de l’océan Indien.
Carinah Mamilalaina
 

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff