La mission du FMI, composée d’experts en administration fiscale et douanière, a pour objectif d’analyser les défis actuels et de proposer des réformes pour améliorer l'environnement des affaires à Madagascar. Les échanges soulignent ainsi plusieurs problématiques dans cette branche. Par exemple, la transparence des procédures fiscales et douanières est identifiée comme une priorité. De plus, il a également souligné la nécessité d’un cadre réglementaire plus stable et prévisible. Les entreprises insistent sur l’importance d’un dialogue continu entre les acteurs privés et les autorités publiques, ce qui garantit un climat économique plus sécurisé et attractif.
Collaboration
Le GEM plaide donc pour une collaboration renforcée entre les deux parties et les institutions internationales, telles que le FMI. En effet, ce dialogue tripartite est jugé essentiel. En outre, ce partenariat permet de garantir des transformations adaptées aux réalités locales et de soutenir une croissance économique durable. Jean-Luc Helis, représentant du FMI, insiste, pour sa part, sur l’importance de renforcer les dispositifs de lutte contre la corruption, car cela permet de rétablir la confiance des investisseurs et d’améliorer la compétitivité des entreprises locales. La mission souligne pareillement l’accent sur la nécessité de mécanismes de contrôle efficaces. Des mesures incitatives pour encourager la bonne gouvernance sont par ailleurs proposées. A la fin de la réunion, le GEM salue l’initiative du FMI. Le président exprime son engagement à poursuivre ses efforts. Alors que Madagascar cherche à renforcer sa compétitivité sur la scène internationale, cette rencontre marque un changement. En effet, elle permet d’élaborer des réformes concrètes pour lutter contre la corruption. Finalement, l’application des recommandations issues de ces discussions joue un rôle essentiel dans un développement équilibré et durable.
Carinah Mamilalaina