En facilitant le transport des ressources vers les centres de production, les industries locales seraient moins dépendantes des importations, ce qui contribuerait à réduire les coûts de production. « Cela aura un impact très positif sur les prix des produits finis, rendant les biens plus accessibles à la population », a-t-il déclaré. Le président du syndicat souligne également que cet effort aurait des retombées bénéfiques sur les revenus des agriculteurs, éleveurs et entrepreneurs, particulièrement dans les régions rurales.
Compétitivité
Selon lui, les infrastructures inadéquates rendent difficile l’accès au marché pour de nombreux petits producteurs, limitant ainsi leurs opportunités économiques. Avec des routes améliorées, ces acteurs auraient la possibilité de transporter plus facilement leurs produits vers les zones urbaines, où la demande est plus forte. Le président du SIM va encore plus loin en estimant que cet effort pourrait encourager un retour vers l’agriculture pour les populations urbaines.
« Même ceux qui vivent en ville pourraient être incités à retourner à l’agriculture si les routes permettent un accès plus facile aux terres rurales », a-t-il affirmé. Pour le secteur industriel, il estime que près de 60% des problèmes auxquels font face les entreprises seraient résolus grâce à des infrastructures routières améliorées. « La compétitivité de nos industries est freinée par la difficulté à acheminer les matières premières et à distribuer les produits finis », explique-t-il. Ainsi, l’amélioration des routes serait un levier crucial pour dynamiser l’économie nationale et renforcer la production locale. Cette déclaration met en lumière l’importance des infrastructures dans le développement économique du pays et souligne l’urgence pour les autorités de donner une priorité accrue à ce secteur afin de soutenir la relance industrielle et améliorer les conditions de vie de la population.
Hary Rakoto