Publié dans Economie

Préparation du Sommet de la SADC - Le secteur privé main dans la main avec le Gouvernement

Publié le vendredi, 08 août 2025
Ce Sommet n’est pas seulement un évènement diplomatique Ce Sommet n’est pas seulement un évènement diplomatique Crédit photo : Inviso

A quelques jours du 45ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), prévu se dérouler au Centre de conférence international (CCI), situé à Ivato, un vent nouveau semble souffler sur les relations entre l’Etat malagasy et le secteur privé. La signature d’une convention de partenariat au Stade Barea de Mahamasina, en présence de la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a donné le ton pour faire place à un co-branding assumé, où le secteur privé ne se contente plus d’être un simple fournisseur, mais devient un véritable partenaire stratégique. Dans le décor des préparatifs, on voit déjà poindre des signes concrets de cette confiance mutuelle : flotte de véhicules mise à disposition, investissements techniques, logistique assurée par des acteurs locaux,… « Lorsque l’Etat ouvre la porte et reconnait notre rôle, on se sent partie prenante du succès de Madagascar », glisse le représentant d’une entreprise partenaire. Ce Sommet n’est pas seulement un évènement diplomatique. Il sera également marqué par la passation de la présidence tournante dela SADCà la Grande île, ce qui lui permettra de jouer un rôle central dans la coordination régionale. Un honneur, certes, mais aussi une occasion de montrer que le mariage public-privé peut donner autre chose qu’un simple communiqué de presse.

 

Impôt en moins

 

Le geste fiscal annoncé par le Gouvernement, notamment le fait d’accorder aux entreprises partenaires une réduction d’impôt équivalente à leur contribution, a surpris autant qu’il a séduit. Dans un contexte où le climat des affaires est souvent jugé frileux, cette mesure se lit comme un signal fort : la confiance se construit aussi par des actes concrets. « Ce n’est pas juste un avantage ponctuel, c’est un message : on compte sur vous, et on vous le rendra », confie un chef d’entreprise impliqué dans l’organisation. Pour la ministre des Affaires étrangères, « ce sera le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe, celui des institutions, des partenaires internationaux, du secteur privé, et de tous ceux qui ont uni leurs efforts ». Une vision où chaque acteur devient artisan du rayonnement national. Reste à voir si cette dynamique survivra aux lumières du Sommet. Mais pour l’heure, l’optimisme l’emporte. Car si l’on en croit plusieurs participants, l’expérience pourrait inspirer de futures politiques publiques où le partenariat public-privé ne serait plus l’exception, mais la règle. Et peut-être que, pour une fois, les belles paroles laisseront place à des résultats palpables même si, comme dirait un entrepreneur amusé : « A Madagascar, on aime bien les belles promesses, mais là, ça sent quand même le concret ! ».

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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