Publié dans Economie

Relance économique - Le secteur privé réaffirme son engagemnent

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Mardi dernier, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et l’Etat se sont retrouvés pour un échange structurant autour de l’avenir économique du pays. Lors de cette rencontre avec le Président de la Refondation, le GEM a réaffirmé sa volonté d’être un acteur majeur du développement et de voir s’établir une collaboration « transparente et intègre » entre le secteur privé et les autorités publiques. L’un des enjeux majeurs mis sur la table est la nécessité d’un environnement économique sain et équitable, capable de favoriser la création d’emplois et la valorisation des entreprises locales.

Le Chef de l’Etat a ainsi insisté sur l’importance du secteur privé comme pilier du dialogue national et annoncé qu’un plan d’action spécifique sera déployé dans chaque ministère pour concrétiser ce partenariat. Parmi les priorités figurent le renforcement du partenariat stratégique, la promotion des produits nationaux, le soutien aux entreprises affectées par des actes de vandalisme, la digitalisation des services publics afin de réduire la corruption, ainsi que l’attention portée aux jeunes en quête d’emploi. A noter que le GEM rassemble environ 2 200 entreprises, représentant 42% de l’emploi formel et 64% des exportations nationales. Cet engagement renouvelé entre l’Etat et le secteur privé arrive à un moment charnière pour l’économie nationale.

Mesure concrète

Les entreprises du GEM soulignent que « nous attendons des mesures concrètes et rapides », soulignant que la croissance va de pair avec un climat de confiance stable. Un dirigeant d’entreprise membre du GEM déclare : « si l’administration nous traite comme partenaires, nous pouvons doubler nos efforts pour créer des emplois et accroître nos exportations ». Le plan d’action annoncé sera suivi par chaque ministère, ce qui nécessite une coordination forte entre l’Etat, les Chambres de commerce et les entreprises. Le soutien aux jeunes figure aussi en bonne place : « Les jeunes sont nombreux à attendre une première opportunité, et le secteur privé est prêt à les accompagner », confirme un représentant du GEM. Sur le plan économique, l’accent mis sur la valorisation des produits locaux et l’exportation est une stratégie prometteuse pour diversifier l’économie. Toutefois, certains acteurs restent prudents et appellent à une mise en œuvre rapide des engagements pris, car « les pillages et actes de vandalisme » ont fragilisé des entreprises récemment, et nécessitent « des réponses tangibles ». Globalement, ce dialogue renforcé indique une volonté commune de relancer l’activité économique, d’améliorer la gouvernance et de mieux intégrer les acteurs privés dans la feuille de route nationale. Le défi reste toutefois de traduire cette dynamique en résultats visibles sur le terrain dans les mois à venir.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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