Publié dans Economie

Evènement - Le Tsenaben’ny fizahantany célèbre sa 10e édition à Antaninarenina

Publié le jeudi, 13 novembre 2025
Durant ces trois jours, vingt professionnels du tourisme présenteront des offres spéciales Durant ces trois jours, vingt professionnels du tourisme présenteront des offres spéciales Crédit photo : ONTM

Le salon annuel Tsenaben’ny fizahantany (TBF) se tient depuis hier jusqu’au 15 novembre prochain au jardin d’Antaninarenina. Organisé par l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) en partenariat avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA) et l’Office régional du tourisme d’Antananarivo (ORTANA), cet évènement, qui en est à sa dixième édition, vise à promouvoir les bons plans pour les vacances de fin d’année et les escapades de week-end pour la population nationale et les résidents. Durant ces trois jours, vingt professionnels du tourisme, parmi lesquels des tours opérateurs, des établissements d’hébergement et de restauration, des centres de formation et la compagnie aérienne nationale, présenteront des offres spéciales : promotions pour toute l’année 2026, offres exclusives disponibles uniquement pendant le salon, ainsi que des formules pour les fêtes de fin d’année et les weekends. « Nous souhaitons accompagner les familles, les jeunes et tous ceux qui veulent voyager dans le pays, en les aidant à planifier selon leurs envies et leur budget », explique un représentant de l’ONTM. En réunissant les acteurs formels du secteur, le salon se présente comme un moteur de visibilité et de relance économique pour le tourisme intérieur. L’événement prévoit d’accueillir près de 6 500 visiteurs. 

 

Incertitude

 

Sur le plan économique, cet évènement arrive à un moment d’incertitude malgré que le tourisme reste un pilier stratégique pour le pays, avec une croissance projetée autour de 4 à 4,5 % en 2025, portée notamment par les investissements et la reprise du secteur. Toutefois, ce dernier fait face à des défis importants : malgré une hausse du nombre de visiteurs internationaux, les tensions politiques et économiques freinent encore les opérateurs. Selon les estimations des acteurs du secteur, les pertes liées aux annulations et retards dans la chaîne de valeur touristique pourraient dépasser 100 millions de dollars. Dans ce contexte, l’organisation d’un salon comme le TBF, destiné au tourisme national et résident, prend tout son sens. Il s’agit de stimuler la demande locale, de sensibiliser sur l’importance de recourir à des opérateurs formels, et de valoriser les offres internes avant d’espérer un retour massif des flux internationaux. Un opérateur d’hébergement à Antananarivo confie : « Nous avons noté une augmentation des demandes d’escapades le week-end, mais il faut que les voyageurs puissent choisir des offres fiables et bien encadrées ». En renforçant la visibilité des professionnels et en proposant des offres adaptées aux budgets nationaux, le salon peut contribuer à consolider un segment fondamental de l’économie du tourisme. 

 

 

 

 

 

 

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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