Publié dans Economie

Exportation de crabe - Les quotas 2026 dévoilés

Publié le lundi, 29 décembre 2025

70 % des quotas disponibles pour l’exportation de crabes « Scylla serrata » en 2026 ont été attribués aux entreprises déjà présentes sur le marché. Cette première vague ouvre une nouvelle phase pour la filière, qui cherche à mieux organiser, surveiller et équilibrer la concurrence. Selon le ministère de la Pêche et de l’Economie Bleue « pour les crabes en morceaux congelés, 13 sociétés ont été retenues pour exporter 938 tonnes sur 1 340 tonnes. Parmi elles : AQUAFOOD, BLUE OCEAN, CAPTAIN PABLO, COPEFRITO, LAW FRERES, MANANJARA, MANDA S.A, MSP Antananarivo, MSP Farafangana, MUREX, SOGEDIPROMA, SOPEMO et THALASSINA. Pour les crabes vivants, 8 sociétés ont obtenu des quotas représentant 908 tonnes sur 1 300 tonnes.

Il s’agit de COPEFRITO, GRAND COMMERCIAL, HAILIDA, LONGFE, MANDA S.A, MATATA, RAZAFINDRASOLO SHITING et SOGEDIPROMA ». Par ailleurs, les 30 % restants des quotas sont réservés aux nouveaux opérateurs. « Ces derniers bénéficieront d’une procédure simple et transparente, avec une attribution finale dans un délai maximum de deux mois. Cela permet aux nouveaux venus de participer au développement de la filière » a ajouté la source.

Equitable

En outre, le département rappelle que cette réforme met fin au monopole et instaure une gestion équitable et participative des quotas. « Le suivi sera strict. Un quota non utilisé sans justification pourra être réattribué à d’autres entreprises » a annoncé un responsable. De plus, toutes les entreprises doivent respecter les textes qui régissent l’exploitation, la commercialisation et l’exportation des crabes. Selon l’arrêté interministériel n°21946/2021, 50 % des redevances pour 2026 doivent être payés avant le permis de collecte, et le reste avant le 15 décembre 2026. En cas de non-paiement, le ministère pourra recouvrer les sommes dues et engager des poursuites. Un suivi trimestriel sera assuré par la Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture, les Directions Régionales, le Centre de Surveillance des Pêches et l’Autorité Sanitaire Halieutique. « Cela garantit une gestion responsable et durable des ressources halieutiques » a-t-il conclu.

Carinah Mamilalaina

 

Fil infos

  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff