Ces métaux occupent une place essentielle dans la transition énergétique mondiale, notamment dans la fabrication de batteries électriques, d’alliages et de composants électroniques. Leur demande reste soutenue, portée par les nouvelles technologies et la mobilité verte. Cependant, les prix sur le marché mondial demeurent très instables, selon les experts. Une hausse des cours accroît les recettes sans forcément augmenter la production, tandis qu’une baisse réduit immédiatement les revenus d’exportation. « Ces variations influencent directement la balance commerciale. Les revenus miniers allègent le déficit extérieur, mais ne suffisent pas à compenser le poids des importations d’énergie et de biens d’équipement », déclare un économiste.
Pilier
Les produits minéraux complètent ce panorama. « Entre janvier et novembre 2025, leurs exportations atteignent 1 279,1 milliards d’Ariary pour un volume de 713 mille tonnes, soit environ 12,7 % du total national », annonce le rapport. Les pics d’exportation apparaissent en février et en octobre, tandis que le mois de mars connaît un recul. Ces produits comprennent l’ilménite, le graphite, le mica, le quartz et la bauxite. De plus, le secteur non métallifère se distingue par son dynamisme. Des acteurs comme QMM à Fort-Dauphin, ainsi que plusieurs entreprises chinoises et australiennes, contribuent à cette performance. Par ailleurs, sur la décennie 2015–2024, les exportations minières montrent une évolution contrastée. Après un net recul en 2020, elles connaissent une hausse spectaculaire entre 2021 et 2022, portée par la reprise mondiale post-pandémie et la flambée des prix des métaux. « En revanche, 2024 et 2025 marquent un ralentissement dû à la baisse de la demande chinoise et à la chute des cours », ajoute la source. Les produits minéraux, eux, conservent une progression plus stable, signe d’une diversification progressive des exportations.
Carinah Mamilalaina








