Publié dans Economie

Eau et électricité - « Les ministères doivent s’acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA »

Publié le dimanche, 24 février 2019

265 milliards d’ariary. Tel est le montant total des factures impayées de la JIRAMA au sein des différents ministères. Effectivement, les différentes institutions publiques se gardent de payer leur facture d’électricité et d’eau depuis quelques années. Et ensuite, c’est l’Etat qui doit combler les vides en versant des subventions d’un montant de 255 milliards d’ariary chaque année pour préserver l’équilibre opérationnel de cette société. Pour remédier à ce déséquilibre, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures demande à ce que les différents ministères mais aussi les institutions publiques qui y sont rattachées s’acquittent de leurs arriérés auprès de la compagnie d’eau et d’électricité. Comme cela, la subvention de l’Etat à la JIRAMA pourra être réduite ou même dissoute. « L’administration publique doit montrer l’exemple sur le paiement des factures, surtout pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Ce n’est pas parce que la JIRAMA est une société d’Etat que le secteur public doit avoir des privilèges.

Au contraire ! Nous devons être les premiers à nous investir. De ce fait, je m’assurerai personnellement de l’intégration de ces dépenses dans la loi de Finances rectificative de cette année pour que tout soit réglé en temps et en heure », a maintenu Vonjy Andriamanga, lors de la clôture de la Semaine de l’énergie, vendredi dernier à l’hôtel Panorama.  Selon les informations détaillées par Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA, « pour cette année, ces factures s’élèveraient à environ 65 milliards d’ariary ». Des chiffres prévisionnels découlant des calculs au sein de l’entreprise. En tout cas, mis à part cette année, les arriérés de dernières années devront également être normalisés. A noter que ces derniers relèvent d’un montant de 200 milliards d’ariary à la fin de l’année dernière. Toutefois, des solutions pour régler ces factures devront donc être trouvées d’ici peu.
Rova Randria

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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