Publié dans Economie

Qualité des produits - S’attaquer en premier à la chaîne agricole

Publié le lundi, 04 mars 2019

Produit de qualité rime avec production bien assurée. La qualité des produits agricoles malagasy est souvent remise en cause, surtout quand ils sont destinés à l’exportation. La vanille figure parmi les filières les plus concernées. Avec la cueillette précoce par exemple, les gousses de vanille n’atteignent pas leur maturité. Le taux de vanilline ne respecte donc pas les normes imposées par le marché international, en termes de qualité de produit. Cette manque de qualité fait particulièrement gémir les principaux importateurs. Pourtant, la vanille n’est pas le seul produit concerné par ces mauvaises pratiques. Pour remédier à ce problème, il est nécessaire de s’attaquer en premier à la chaîne agricole. « Pour pouvoir exporter vers le pays de notre choix, il est nécessaire de modifier tout notre système de production agricole.  Notre terre est riche. Plusieurs filières peuvent donc très bien s’y développer. Il ne faut pas oublier qu’actuellement, Madagascar est considéré comme étant la principale source d’épices haut de gamme du monde entier. Mais c’est au niveau du savoir-faire qu’il faut apporter une grande évolution pour pouvoir s’adapter aux normes requises pour chaque pays », a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier au Carlton, Anosy, lors de l’ouverture officielle de l’atelier de formation sur « la règlementation américaine relative à la sécurité sanitaire des aliments ».

 

Renforcer les compétences

Ainsi, pour pouvoir évoluer dans ce sens, il est nécessaire de renforcer les compétences de tous les acteurs concernés, allant de la chaîne de plantation à celle de transformation. En effet, il ne suffit pas seulement de transformer les méthodes de production. Il faudra surtout adapter le système de production aux normes exigées des pays où le producteur ou l’exportateur en question veut vendre ses produits. « Pour pouvoir exporter, nous devons d’abord connaître les besoins ainsi que les normes exigées par le pays importateur et de les repecter par la suite ». Telle est la meilleure des stratégies selon Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’artisanat. Ainsi, les actions des ministères concernées s’orienteront davantage vers cet axe. 

Rova Randria

 

Fil infos

  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
  • Spoliation foncière et détournement de biens publics - L’ex-député Hachimy Abdelkader recherché
  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff