Publié dans Economie

Pêche crevettière - De nouvelles stratégies pour la filière traditionnelle

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Même aujourd’hui, la pêche crevettière traditionnelle occupe une grande place dans la filière. Une grande quantité de la production provient en effet de cette méthode. De ce fait, de nouvelles stratégies de gestion seront bientôt mises en place pour permettre un meilleur suivi de la filière traditionnelle. Des stratégies qui ont été adoptées à la suite d’un atelier sur la pêche crevettière au cours de cette semaine à Antaninarenina. Cet atelier a notamment réuni les petites autant que les grandes entreprises productrices, mais aussi les chercheurs et les techniciens, sans oublier les différentes parties concernées de près ou de loin par la filière crevette. « La pêche crevettière traditionnelle occupe une grande place dans la filière.

Il ne faut pas non plus oublier qu’outre la production, elle nourrit un bon nombre de familles. De ce fait, nous allons instaurer de nouvelles stratégies de gestion ainsi qu’un nouveau système de suivi dans le but d’élargir les zones de pêche et d’améliorer leurs rendements », explique Nirina Randria, coordonateur de l’atelier. Ainsi, les communautés de pêcheurs pourront exploiter toutes les zones sur tout le territoire malagasy.

« SWIO Fish 2 »

En tout cas, ce nouveau système de suivi ne concernera pas seulement la pêche traditionnelle mais toute la filière. Effectivement, dans le cadre du projet SWIO Fish 2 (deuxième Projet de gouvernance des pêches et de croissance partagée du sud-ouest de l’océan Indien), financé par la Banque mondiale, une enquête a été menée sur la filière. Et les résultats ont été discutés longuement afin de dégager ce nouveau système. A noter que durant l’atelier sur la pêche crevettière, deux principales composantes ont été particulièrement prises en compte, à savoir le modèle de suivi et d’évaluation de stocks, ainsi que le point avec l’indicateur de référence. Le plus important étant de gérer durablement la filière tout en produisant des crevettes de bonne qualité et en grande quantité. La mise en application de ces nouveaux systèmes sera ainsi la prochaine étape à entamer par les parties prenantes.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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