Publié dans Economie

ORTANA - Nouvel an malagasy dans le village de la soie

Publié le jeudi, 04 avril 2019

Marquer le Nouvel an malagasy en tourisme ! Chaque samedi, l'Office régional du tourisme d'Analamanga (ORTANA) organise une randonnée. Dans le cadre de la célébration du Nouvel an malagasy, l'office emmène ce samedi les amoureux de la marche au cœur de la colline royale d'Ambohidrabiby. Par rapport  aux différents parcours organisés par ORTANA, cette activité est destinée au grand public. En effet, le trajet mesure seulement 3,5 km tandis que la durée du parcours est estimée à deux heures de temps. Ces divers points montrent que le niveau de difficulté est facile et accessible pour tous. En dehors de la marche, les participants visiteront les musées et les lieux sacrés de la colline royale d'Ambohidrabiby.

Cette randonnée offre une occasion pour échanger avec les artisans car Ambohidrabiby est aussi appelé le village de la soie. Le roi Rabiby, lors de son règne, élevait du ver à soie sauvage et du ver à soie mûrier. Il a ensuite formé petit à petit ses peuples pour se lancer totalement dans la filière. Depuis, le village d'Ambohidrabiby et de Fonohasina (côté Nord-est de la colline) transforment la soie naturelle. Le village est ensuite devenu le fournisseur principal de soie dans l'Imerina de l'époque de Ralambo jusqu'à Ranavalona III. D'ailleurs, Rabiby est le premier roi à se vêtir de « Jaky mena », un tissu rouge de l'époque royale.

Malgré ce fort ancrage historique, la filière sériciculture reste sous exploitée. La transformation et le tissage sont réalisés sur la base de techniques anciennes c'est-à-dire principalement artisanales. Ses productions traditionnelles sont pour l'essentiel destinées au marché national. Au niveau du marché mondial, le prix du fil malagasy est deux à trois fois plus élevé par rapport à la soie en provenance de Chine. En ce moment, les artisans rencontrent des difficultés d'approvisionnement de matières premières, ce qui limite le développement du marché et du tissage.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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