Publié dans Economie

« Forest and Farm Facility » - Relier les paysans à la gestion des forêts

Publié le jeudi, 11 avril 2019

Sur le territoire malagasy, il est assez difficile de séparer les paysans des réserves forestières. C’est pourquoi, le ministère de l’Environnement et du Développement durable veut relier définitivement les paysans et leurs exploitations agricoles à la bonne gestion des forêts. Aujourd’hui, pratiquement 30% des forêts du pays sont gérées par les populations locales, que ce soit de manière formelle ou informelle. A travers le mécanisme « Forêts&Paysans » ou « Forest and Farm Facility » (FFF), les autorités veulent donc favoriser la résilience des exploitations agricoles face au changement climatique tout en améliorant les moyens d’administration des zones forestières.

« Avec ce concert, nous voulons surtout que le pays contribue à la résolution des problèmes mondiaux auxquels les ressources naturelles sont confrontées, tels que notre croissance démographique ou encore notre mode de consommation inéquitable et non durable. Pour cela, il est donc nécessaire de s’attaquer à la racine des choses comme l’agriculture, surtout que notre pays n’est pas encore ravagé par les grosses industries et les produits chimiques. Impliquer davantage les paysans permettra ainsi de réduire considérablement les mauvaises pratiques comme les feux de brousse ou encore la coupe abusive des arbres »,  maintient un responsable au sein du ministère.

Egalité d’accès

L’exploitation forestière est en effet une industrie très lucrative. Sa combinaison avec le secteur agricole n’en sera alors que gratifiant, sauf qu’il est nécessaire de se plier à certaines contraintes pour que la filière soit pérenne. Pour de grands exploitants de bois comme Hazovato par exemple, il possède ses propres exploitations. Et pour ne pas épuiser ses ressources, il plante cinq arbres pour un arbre coupé. « Ceci devrait être une réflexion pour tous pour préserver notre environnement et nos générations futures », précisent ces grands exploitants. Ce sera les mêmes restrictions pour les populations rurales concernées. Avec ce nouveau mécanisme notamment, elles auront un accès amélioré et équitable aux ressources productives, aux services mais aussi aux marchés. Toutefois, elles devront les gérer durablement. Pour cela, la présence des organisations et des institutions rurales sera renforcée afin de faciliter leurs actions collectives. Comme cela, au cours des prochaines années, les zones agro-écologiques pourront se développer au fur et à mesure sur toutes les régions du pays. En tout cas, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est prête à appuyer le ministère de la mise en place de ce nouveau mécanisme, pouvant réduire durablement la pauvreté à Madagascar. Un comité ad hoc sera mis en place pour guider les programmes.

Rova Randria

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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