Pourtant, ce projet pourrait tellement apporter à la région. En plus, de nombreux jeunes attendent déjà beaucoup de Base Toliara, notamment en termes d'emplois et de formations. Cette minorité se refuse à visualiser tous les avantages pour le plus grand nombre. Ils campent sur leur position sans se préoccuper de l'avis de la majorité » soutient le maire d'Ankilimanilike, hier, lors d'une conversation téléphonique. Dans cet esprit, les différentes communautés concernées par le projet, assistées de leurs maires respectifs, organiseront aujourd'hui une conférence de presse pour dénoncer cet acte d'opposition au développement de la région. A ce stade, les avis des communautés divergent de plus en plus.
Acte prémédité
En tout cas, pour Base Toliara, ce vandalisme était un acte prémédité. « Nous sommes sûrs qu'il ne s'agit de fokolona comme il a été mentionné à maintes reprises vu que nous sommes en pérpétuel dialogue avec eux. En plus, la majorité rejoint notre cause. Mais ce sont surtout des personnes qui veulent saboter le projet en lui donnant une mauvaise réputation. Effectivement, cela nous a étonné qu'une chaîne de télévision locale ait pu tout filmer du début jusqu'à la fin, alors que la ville de Toliara se trouve à plus de deux heures de route du site. Ainsi, ils ont tout prévu » défend Jean-Bruno Ramahefarivo, directeur général de Base Toliara. Les différentes parties concernées attendent alors l'intervention de l'Etat dans les plus brefs délais.
Rova Randria