Publié dans Economie

Consommation - Aucune hausse de prix considérable malgré les fêtes

Publié le vendredi, 19 avril 2019

Les prix sont constants. Effectivement, même si nous sommes à l’approche de la fête de Pâques, les prix n’ont pas vraiment augmenté, notamment en ce qui concerne les légumes et la viande. Les foyers malagasy n’auront donc pas vraiment du mal à préparer du bon repas pour l’occasion. Au début de l’année en effet, les prix ont tous pratiquement augmenté. La rupture de stocks en était la raison. Toutefois, en l’espace de trois mois, ils n’ont pratiquement pas changé, à l’exception de certains produits.

C’est le cas de la tomate dont le kilo s’achète aujourd’hui entre 3 000 et 4 000 ariary, au lieu de 1 500 ariary au mois de janvier. Le prix a donc carrément doublé. Selon les explications des marchands, « cette hausse considérable résulte surtout de la saison des pluies, laquelle a ravagé les principales productions des paysans du côté de Mahitsy, le principal approvisionneur des marchés de la Capitale ». Les  oignons affichent également les mêmes prix. Quant aux haricots verts, le kilo s’achète actuellement à plus de 1 500 ariary, soit le double par rapport à celui affiché en début d’année. Heureusement, pour les carottes et les pommes de terre, leurs prix n’ont pas vraiment changé. Le prix du kilo est encore fixé entre 1 500 et 2 000 ariary, tout dépendra de la taille du produit. Le légume le moins cher est actuellement la cristophine, vu que c’est la saison.

Le même cas est aussi observé au niveau des viandes. En effet, le kilo de poulet de chair est toujours à 10 000 ariary. Un kilo de viande de zébu revient actuellement à plus de 13 000 ariary. Quant à la viande de porc, le prix du kilo est fixé à plus ou moins 12 000 ariary. Les plus chers sont toujours les morceaux les plus privilégiés comme le filet ou encore la côtelette. Mais les prix restent invariables, soit 18 000 ariary pour un kilo de filet.

Rova Randria

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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